Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 26, 14-75; 27, 1-66)
…
A ce moment-là, Jésus dit aux foules : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus m'arrêter avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais assis dans le Temple où j'enseignais, et vous ne m'avez pas arrêté. »
… Mais Jésus gardait le silence. Le grand prêtre lui dit : « Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Messie, le Fils de Dieu. »
Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit »…
Arrivés à l'endroit appelé Golgotha, c'est-à-dire : Lieu-du-Crâne, ou Calvaire,
ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ;
et ils restaient là, assis, à le garder.
Au-dessus de sa tête on inscrivit le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
En même temps, on crucifie avec lui deux bandits, l'un à droite et l'autre à gauche.
Les passants l'injuriaient en hochant la tête :
« Toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! »
De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant :
« Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! C'est le roi d'Israël : qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui !
… Vers trois heures, Jésus cria d'une voix forte : « Éli, Éli, lama sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
… Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l'esprit.
Dimanche s’ouvre la grande semaine au cours de laquelle, les chrétiens du monde entier célèbrent le Mystère de la Pâque du Christ, sa mort-Résurrection.
Ce Dimanche est dénommé : Dimanche de la Passion. Par sa condamnation et le don de sa vie que le Christ nous offre sur la croix, Jésus nous donne le signe intangible de sa Passion pour l’Homme. Le projet d’amour du Père qui depuis toute éternité consiste à nous offrir son Fils pour nous introduire dans sa divinité (lettre de Paul aux éphésiens) se réalise avec éclat.
Mais avant de nous ouvrir à la joie du matin de pâques, accompagnons Jésus dans son chemin de croix, rejoignons-le aujourd’hui dans cette humanité souffrante : Ingrid Betancourt au cœur de la jungle, Serge sur son lit à l’unité de soins palliatifs de Bruay, Madeleine dont le fils est emprisonné depuis plusieurs semaines…
Si Jésus est condamné, c’est dit-on pour cause de blasphème, mais la raison fondamentale insupportable pour les autorités du temps, c’est qu’il s’est fait proche de tous ceux que l’on considérait comme impurs à cause de leur métier, de leur origine, de leur maladie… Parce que Jésus remettait l’homme au centre de toute action : « Le sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat », le Pouvoir, l’ordre établi vacille, où allons-nous ? Voilà qu’il se prend pour le roi ! Piètre roi avec sa couronne d’épines et le bois de la croix en guise de trône, scandale pour les juifs, folie pour les sages de la Grèce antique et les Michel Onfray de ce temps… fierté pour nous qui reconnaissons dans cet abaissement : l’Amour, qui sur l’arbre donne son fruit pour le salut du monde.
Bruno, la référence faite à Michel ONFRAY m'a interpelé, oui ce philosophe dont la principale caractéristique est d'être un hédoniste...
Il prône aussi une pensée unique qui est celle-ci :
Le paradis sur terre et pas au delà...!
Donc détracteur du christianisme...
Et j'avais fait des recherches sur ce philosophe et j'étais parfois en adéquation avec certains de ses principes jusqu'à ce qu'il fût apprécié des raëliens
et là j'ai dit stop....!
Rédigé par : Maïténa | 11 mars 2008 à 14:55