Nous venons de vivre un grand moment, foule immense de celles et de ceux qui, place St Pierre dans la joie et la liesse accueillent leur nouveau pape et crient : « Viva el papa » depuis que la fumée blanche est apparue. Alors que son nom n’est pas encore connu, ni proclamé, nous l’accueillons à Rome certes, mais aussi sur toute la planète comme celui qui nous est donné : présent pour aujourd’hui est demain, cadeau que Dieu nous fait.
Nous attendions l’archevêque de Milan, celui de Vienne, de Québec ou de Rio et voilà qu’à la surprise générale il nous vient de Buesnos aires.
François, il se nomme. François comme François le poverello d’Assise, le pauvre, le très-bas… tout un programme. Il ne s’agit pas de politique, d’organisation de la Curie, de savoir s’il faut mettre un autel a l’endroit ou a l’envers, non il faut aller au cœur de l’Evangile à la rencontre du Christ qui ne cesse d’aller manger à la table de pauvres et des pécheurs, du Christ vers qui les Maîtres de la loi, les pharisiens et les bien-pensants récriminent.
Et François apparaît, simple, ému presque tétanisé…. « Je suis vôtre évêque » dit-il aux romains, « prions pour votre évêque émérite : Benoît », « bénissez-moi avant que je vous bénisse »……
Tout cela sent bon le Concile Vatican II. Il s’agit bien du nouvel évêque de Rome, sucesseur de Pierre, qui, au milieu des autres évêques, a pour Mission la communion et l’unité dans l’Eglise.
Dans le tryptique de la mission des baptisés : l’annonce de la Parole, la liturgie et la charité, voilà que dame charité est mise à l’honneur. Nous verrons sans-doute à l’avenir un peu moins de froufrou dans la liturgie romaine et plus de simplicité…. Mais un appel incessant à accueillir le Christ dans le visage du pauvre. La Morale est remise à l’endroit !
Voilà le Message que nous recevons à travers quelques mots, quelques images qui réchauffent. Il suffit d’aller jeter son regard sur quelques sites « tradis » pour se conforter : à lire comme de coutume leurs diatribes amères, nous ne nous trompons pas.
Reste,qu’il est vraiment surprenant qu’alors que tous les évêques du monde se retirent à 75 ans, celui de Rome commence sa mission à 76.
Qu’il était bon d’entendre de ta bouche frère, père François ces mots si simples et si chaleureux : « il est tard, que cette nuit vous soit bonne ! »
Merci Seigneur !
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