c'était le 26 octobre 2006, le figaro titrait :
· Jacques Chirac engrange les contrats en Chine
De notre correspondant à Pékin, JEAN-JACQUES MÉVEL
27/10/2006 | Mise à jour : 12:35 |
Aujourd’hui, 26 novembre 2007, le courrier international titre :
PEKIN (AFP) 26/11/2007 - 19:06 |
La Chine et la France signent pour environ 20 milliards d'euros de contats |
La Chine et la France ont signé lundi pour 20 milliards d'euros de contrats commerciaux , dont une grosse commande pour Airbus et la fourniture par Areva de deux réacteurs nucléaires, au deuxième jour de la visite de Nicolas Sarkozy. |
Et le pouvoir d’achat est à l’ordre du jour, on peut comprendre ! Ce soir, je viens de faire le plein de gasoil pour 62 euros, en l’an 2000 mon réservoir se remplissait pour 32 euros. Mon indemnité, mes honoraires (je ne sais pas comment dire ! je ne suis ni salarié, ni d’une profession libérale ou artisanale, je suis inclassable, comme toujours) n’a pas doublé depuis. Entourés d’amis, nous, les prêtres, ne sommes pas à plaindre, loin de là….
Mais je pense, à ceux qui bossent pour le smic, à ceux qui ont vu leur loyer augmenter considérablement, on nous parle des pâtes, des yaourts, du lait, du pain…
Mais je pense aussi au pouvoir d’achat de l’ouvrier chinois, du paysan chinois et je n’oublie pas celui du Bangladesh ou de Haïti !
Vraiment, j’ai un problème avec le mot « pouvoir » qu’il soit d’achat ou de commandement… 
Jésus a tellement mis en valeur le mot service et le mot don. Sont-ils bien côtés aujourd’hui, alors que la bourse dégringole, elle aussi ?
Où sont nos placements ? éphémères ou éternels ?
« Là où est ton trésor, là aussi est ton cœur ! ».
De qui suis-je le prochain ? De qui suis-je solidaire ?
(oui bon, je sais j’entends déjà des voix me dire que la morale latine et catholique est bien éloignée de celles des huguenots scandinaves et anglo-saxons, que nous les cathos nous avons toujours eu un problème avec l’argent, que, que et que… Oui là-dessus ami, je suis un peu ringard, je ne crie pas avec les loups ou la pensée dominante, et je ne suis pas prêt de changer, finalement j’exerce mon pouvoir de contestation et il ne s’achète pas, lui !
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