Pour ceux qui doivent emprunter les routes pour le travail, pour l’agriculteur surpris par le gel, qui de son chalumeau réchauffe les canalisations des étables, la réalité est quelque peu différente.
La vie de l’Eglise est ralentie, des réunions sont reportées, l’assemblée dominicale est restreinte, point n’est besoin de risquer quelques mésaventures, la prière familiale n’en est certainement que renforcée !
Les élèves sont enchantés de la décision préfectorale qui paralyse les bus scolaires…
Notre Eglise française et occidentale traverse elle aussi un hiver, les plus anciens parlent souvent avec nostalgie du passé. Tous, passionnés de l’Evangile, nous n’avons de cesse de partager cette Bonne Nouvelle au plus grand nombre et très souvent nous vivons notre foi au sein de communautés restreintes.
Mais au cœur de cet hiver, il n’est de jour où nous ne nous émerveillons de la beauté de cette Eglise avec les mêmes yeux qui aujourd’hui s’enthousiasment devant la place des béguines, si paisible sous son manteau d’hermine. Une équipe de jeunes foyers, des adultes qui cheminent vers le baptême, des jeunes confirmands touchés au plus profond d’eux-mêmes après être allés rencontrer des personnes âgées en maison de retraite, des bénévoles qui s’investissent à fond dans des actions de solidarité… Un enfant de 10 ans qui après une épreuve sportive d’endurance s’écrie : « je l’ai fait alléluia !». Des bourgeons annoncent le printemps à venir !
Les commentaires récents