Dimanche dernier, nous avions les honneurs de la presse locale. Sous un Titre alléchant : « un sermon enflammé », La voix du Nord relatait un petit incident survenu au cours de la messe du dimanche précédent. L’auteur anonyme (Chutt : son prénom est Roger), ne perd rien pour attendre. Nous trouverons bien une occasion pour repasser le plat. En tout cas je vous livre ici l’article paru dimanche 11 novembre 2007.
Pour la fête de la Toussaint, des bénévoles avaient décoré le jubé, dans le chœur de la collégiale, à l’aide de toiles et de jolies fleurs.
Et, pour couronner le tout, une composition florale était surmontée d’une douzaine de bougies, tandis que l’ensemble produisait le meilleur effet.
Allumées le jour de la Toussaint, et donc consumées en partie, ces bougies avaient été rallumées, dimanche dernier, pour la grand messe.
Mais, alors que l’abbé Dubreucq donnait la lecture de l’Evangile, la flamme des bougies se communiqua soudainement aux décorations environnantes, provoquant un début d’incendie… vite éteint par quelques fidèles (au souffle puissant…)
Seulement, quelques minutes plus tard, alors que l’abbé Bruno développait, dans son sermon, l’histoire de Zachée, monté sur un sycomore, le feu a repris nécessitant une deuxième expédition salvatrice, de la part des prompts, et braves, Philippe Bodèle, Bernard Prein et Bernard Gruson.
Lesquels doivent être remerciés, et félicités, car on frémit à l’idée que le feu ait pu se communiquer et détruire le magnifique jubé de notre collégiale.
Et aussi, on ne se demandera pas si nos sapeurs-pompiers d’occasion, étaient suffisamment attentifs au prêche dominical…
On n’imaginera pas non plus, qu’ils aient pu éteindre la flamme de l’Esprit Saint, puisque c’est ainsi que l’on représente, avec une flamme, la spiritualité de Dieu, selon la théologie chrétienne.
Non, bien au contraire, on les remerciera encore une fois, avec beaucoup de chaleur, car leur diligence a permis d’éviter une catastrophe.
Quant à l’abbé Bruno, qui perdit un moment le fil de son propos (« je ne sais plus où j’en étais », déclara-t-il), il a accueilli l’événement avec beaucoup de philosophie et de bonne humeur tandis que, tout ce remue-ménage passé, il a pu continuer son sermon… avec sa flamme habituelle !
surtout, inutile de dire qui a allumé les bougies sans les changer. Si je connaissais "l'imbécile" qui avait allumé les bougies...
'S'appelerait-il Thomas" demande Bruno !
Rédigé par : thomas | 18 novembre 2007 à 17:01
Alors, c'est show à Aire!Plutôt sympa cet article, non? De l'humour, des jeux de mots, de l'inspiration. Le journaliste participait-il à la célébration pour connaître tant de détails? A quand Johnny à la collégiale... "Allumez le feu" Je rigole. Allez, je vous laisse, j'ai du lait sur le feu. Hi hi hi.
Rédigé par : Franck | 17 novembre 2007 à 20:34