Hier, j’intervenais dans une session de directeurs d’établissements scolaires et d’animateurs en pastorale sur le sujet de la transmission de la foi.
Un défi pour aujourd’hui, une aventure sans doute aussi audacieuse aujourd’hui qu’hier, bien que le contexte soit très différent. Curieusement la transmission est en crise alors qu’il n’y a jamais eu autant de moyens pour transmettre. C’est vrai pour le sens civique, le devoir de mémoire… c’est vrai pour la culture religieuse.
Transmettre, c’est proposer, comme la corbeille de fruits que l’on pose sur la table. « Ce n’est pas nous qui donnons, dit une grand-mère à propos de ses petits-enfants, ce sont eux qui prennent ».
Transmettre c’est éveiller le goût, permettre l’expérience personnelle : « Viens et vois ». On ne goûte pas la soupe avec la bouche d’un autre.
Transmettre c’est accompagner, nous ne sommes que des médiateurs, c’est avant tout le travail de l’Esprit. Etre croyant c’est s’être entendu dire : « Tu es mon enfant, tu es tout mon amour, sans toi je ne peux être moi ! »
A suivre…
Commentaires