Au cours du mois de mai, la vierge Marie est particulièrement mise à l’honneur chez nous catholiques de tradition. Marie a une place privilégiée dans le cœur des croyants, comme celle qui a porté en elle le projet de Dieu, celle qui a su être proche et à l’écoute de son Fils, celle que Jésus crucifié confie à Jean et donc à chacun d’entre-nous comme notre maman, celle qui a accompagné l’Eglise naissante jusqu’au don de L’Esprit au jour de la Pentecôte.
Le Concile Vatican II a remis avec force le Christ mort et ressuscité au centre de la foi et de la dévotion des croyants. Marie étant celle qui nous conduit à son Fils : «Faites tout ce qu’il vous dira ». Néanmoins, nombre de pieux catholiques laisseraient vite penser que leur foi en Marie occupe tout l’espace religieux.
En tant que fils, il me faut sans-cesse osciller entre une présence aimante auprès de ma maman et le souci de couper le cordon ombilical. Comme beaucoup de mamans, celle qui m’a donné la vie a parfois tendance à considérer son Fils comme l’ados qu’il était quarante ans plus tôt : petite maman bien-aimée !
Marie corrige une image de Dieu par trop masculine, elle remet la tendresse au cœur de la relation fraternelle, elle donne une place privilégiée à l’enfantement qui ne cesse de s’opérer entre Dieu et nous jusqu’au jour ou devenue une créature nouvelle nous partageront avec elle la plénitude de Vie que Dieu nous promet.
Oui, qu’il est beau, le joli mois de mai !
Oui à "Marie,mère de Jésus,Fils de Dieu" tel que le définissent les protestants.
Je dis non à la mariolâtrie qui fait de Marie une déesse.
Le culte à Marie peut être une voie qui aide à cheminer,mais attention aux débordements de toute sorte,aux fétichismes et autres "grigris" qui nous détournent de la route
Rédigé par : Anne-Marie | 02 mai 2008 à 14:32