Ils ont chuté, ils sont « relégués ». Quel verbe affreux : « reléguer », comme reléguer aux oubliettes. Voilà le sort, la sentence qui est tombée hier soir sur le Racing Club de Lens. Les prières, les bougies, les hymnes des supporters rien ne pu inverser le cours de la chute qui depuis des mois se faisait inexorable. Papin, Leclercq tous les managers payés à grand frais, et oui, même les euros rien, non rien de rien, nous n’avons que nos larmes pour compatir, c’est le purgatoire qui nous attend… Il faudra remonter l’escalier de la gloire, pas en pas, en toute humilité, courbant le dos…
Pauvres ch’tis, déjà que pour filmer les déconvenues : météorologiques, carilloniques et alcooliques qui font dit-on notre quotidien, Dany n’a trouvé d’autre lieu qu’une bourgade de la Flandre maritime : insulte à toutes les cités qui nous ont vu mener tant de combats par le passé…
Cela ne suffit point, nous voici « relégués »….
Amis, laissons à d’autres la déprime, puisqu’il nous faut une fois de plus descendre à la fosse, allons y ! Aujourd’hui comme hier, nous remonterons fiers du travail accompli, solidaires nous le serons encore demain ! Et pour nous donner du courage, chantons tous notre hymne national : « allons enfants de la… », que dis-je : «Dors min pt’it Quinquin… »
J'étais à Bollaert... C'est trop dur pour moi d'en parler. Je préfère me taire...
Rédigé par : Franck HANNEBICQ | 18 mai 2008 à 20:49