Depuis longtemps nous avons assisté, impuissants, au détournement du vocabulaire religieux pour qualifier les événements sportifs. Chacun sait que, chez-nous, la grand-messe est dite régulièrement au stade Bollaert de Lens.
Certains de nos concitoyens sacrifient beaucoup au dieu football. Ainsi, nous venons d’apprendre qu’en Allemagne, déjà, dans deux villes différentes, un cimetière est couplé au stade afin que feux les supporters puissent du ciel footballistique vibrer aux matches d’Ici bas. Certains envisagent de répandre leurs cendres à l’intérieur même du stade afin d’être au plus prés des événements.
Ainsi le dieu football peut combler l’espérance eschatologique de ses adeptes. Heureux temps que celui de Baal !
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