Pour désigner un premier secrétaire au parti socialiste je propose de remplacer le congrès par un conclave, qu’il soit à Reims, ville où furent baptisés tant de têtes couronnées, où à Saint Denis, lieu des sacres, à Marseille ou en Avignon peu importe mais : Vive le conclave.
Vous imaginez plusieurs milliers de congressistes. D’abord cela coûte, il faut les nourrir, les loger, leur fournir des badges, des dossiers, des bulletins de vote On va beaucoup discuter et sans-doute, plus dans les couloirs que dans la salle du congrès. C’est qu’il en faut des mètres carrés de couloir pour tout ce monde. Il y a aussi des éléphants, ça mange beaucoup et ça trompe énormément. Au bout du compte après s’être beaucoup déchirés, ce sera soit royal, soit un roitelet de transition, à l’insatisfaction de beaucoup…
Non vraiment, il n’y a pas mieux que le conclave, une centaine de personnes toutes masculines, bien respectables, reconnues de tous, à la force de l’âge, qui parlementent dans le plus grand silence,et ce dans un grand couloir et un seul que l’on dénomme : chapelle Sixtine, toutes portes fermées. Certes, il y a un peu d’attente, quelque fois : un mort, un mois et demi plus tard, suite aux coups reçus dans le huis clos, ou à une overdose de prières (cf. Jean Paul I°), mais en général ça ne se passe pas mal et après que la fumée soit devenue blanche, on a un nouveau leader incontesté et incontestable.
Oui, question de méthode, nos amis socialistes auraient beaucoup à apprendre de notre sainte Eglise, Car ce spectacle ou Ségolène, Bertrand, Martine et tant d’autres s’entredéchirent, ce n’est pas bon, ça fait tâche…
Ceci dit, tous mes vœux aux congressistes, et s’il le faut nous vous procurerons un ring en guise de table d’accouchement.
Les urnes ont donné leur verdict (après recomptage, tiens cela me rappelle quelquechose). Martine Aubry l'emporte devant Ségolène Royal. Mais elle hérite d'un parti divisé je ne dirai pas exsangue, sans leader incontesté (cf. recomptage), sans idées ni idéologie... Pour la forme on repassera, pour le fond on n'ose meme plus en parler, il n'y aurait d'ailleurs pas grand chose à dire...
Qui perd gagne ou plutot qui gagne perd... Le PS pleure... Mais ne nous inquiétons pas, c'est l'UMP qui (se) régale...
Rédigé par : Anthony | 02 décembre 2008 à 16:53
Sympa la comparaison ! Il faut reconnaitre quand même que les partis politiques ont cette longueur d'avance sur notre Sainte Eglise que les femmes sont présentes dans les débats...Bon d'accord, ca n'arrange pas forcément les choses, voir selon certains, cela les complique...mais bon !
Rédigé par : Hélène | 23 novembre 2008 à 13:11