Hiver, tout paraît endormi, le paysage invite à la contemplation, au recueillement… Tout semble marcher au ralenti, les bruits sont atténués, chacun va à l’essentiel. On ne sort que s’il le faut. C’est le moment ou la fourmi recense les réserves, sont-elles suffisantes, quelle pourra être la durée d’une autarcie éventuelle ? On s’inquiète de celui qui est seul, dépendant, prêt à accueillir celui qui souffre, disponible pour aider celui qui requiert un soutien… à la fois période de solitude plus grande, mais aussi de solidarité effective : 115 résonne comme une réponse à hiver 56…
« Enfin du temps de saison », l’hiver d’aujourd’hui fait espérer un été radieux. Heureux celles et ceux dont la cheminée crépite, il est certainement plus facile d’être poète ou spirituel quand le ventre ne crie pas famine et que les pieds sont au chaud…
Hiver…
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