Regardant ses disciples, Jésus dit : « heureux vous les pauvres, oui, heureux vous qui avez faim de justice, heureux les artisans de paix, heureux vous qui êtes insultés, persécutés à cause de mon nom …
Malheureux vous les riches, vous qui êtes repus »…
Dimanche en allant célébrer l’Eucharistie, je rencontre sœur Marie-Thérèse qui me parle du papa de Marc qui lui a dit : « Moi, je ne crois qu’en moi ».
Nous qui avons la chance, le bonheur d’être croyants comment ne pas entrer dans le regard même de Jésus, ce regard qui, posé sur les disciples, s’émerveille, ce regard qu’hier je posais, moi aussi, sur tous ceux et toutes celles que j’accueillais avant la messe ou que j’observais de l’ambon avec cette joie qui jaillit de mon cœur : heureux, bienheureux êtes-vous frères et sœurs dans la foi, vous qui avez un cœur de pauvre, vous qui avez faim de santé, de paix, de pain, de travail, vous qui affrontez les difficultés et les joies de la vie, heureux êtes vous ! Car vous savez pleurer avec ceux qui pleurent…
Mais comment ne pas aussi avoir envie de dire au père de Marc : "comme vous devez êtes bien malheureux certains jours de n’avoir foi qu’en vous mêmes."
Béni soit l'homme
qui met sa confiance dans le Seigneur,
dont le Seigneur est l'espoir.
Il sera comme un arbre planté au bord des eaux,
qui étend ses racines vers le courant :
il ne craint pas la chaleur quand elle vient,
et son feuillage reste vert ;
il ne redoute pas une année de sécheresse,
car elle ne l'empêche pas de porter du fruit.
Du livre de Jérémie 17, 5-8
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