1700 salariés d’Arc International dans la rue, du jamais vu ! « Si on ne bouge pas, on ne bougera plus » (disait l’un des slogans). L’inquiétude est de plus en plus forte, jusque là en douceur par des mises anticipées à la retraite l’entreprise est passée de 12 000 à prés de 7000 emplois, on annonce maintenant 1500 licenciements secs pour l’année et le retour aux 3X8 : de 5 équipes de travail on reviendrait à 3. L’ouvrier maintenant va souffrir, l’entreprise passe des soins antalgiques, à l’amputation sans anesthésie…
C’est tout le bassin d’emploi qui se transforme, d’année en année nous voyons les classes moyennes et les cadres diminuer pour une augmentation croissante de la population précaire.
Faut-il subir cette désindustrialisation sans réagir ? La dignité humaine exige sans nul doute que l’homme abimé, spolié se rebiffe. Les règles de l’économie doivent être expliquées, pourquoi faudrait-il que seuls les intérêts financiers soient privilégiés sur la vie des salariés ?
L’Eglise, la communauté des chrétiens ne peut rester indifférente à cela… Nous sommes plongés dans le mystère de Pâques, dans ce mystère de mort-résurrection dans le lequel se joue le salut de l’homme, ce n’est pas la recherche du profit qui sauve mais le don, l’abaissement, la Kénose … accompagner pour faire naître l’Espérance .
Commentaires