Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 13, 1-9
Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ?'
Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.
J’aime cet évangile il nous prouve à quel point nous ressemblons à nos frères d’il y a 2000 ans. A la Une de l’actualité : le fait du prince, « les hommes de pouvoir commandent en maître » : Pilate a ordonné le massacre d’un groupe de Galiléens. Aujourd’hui il s’agirait d’un attentat de plus à Kaboul, Bagdad ou Gaza, du renvoi d’un groupe de réfugiés malgré la dictature de leur pays d’origine…
Le deuxième titre du journal du jour annonce une catastrophe naturelle ou involontaire : la tour de Siloé qui s’effondre sur 18 personnes, aujourd’hui ce serait le séisme d’Haïti ou du Chili, une catastrophe minière en Chine ou la rupture d’une digue vendéenne.
Cherche le ou les coupables, mon ami, serait-ce les victimes ? « ils n’avaient qu’à », imprudence, incompétence, fatalité, culpabilité… bref, il y a bien un responsable, ne dit-on pas : « qu’il n’y a pas de fumée sans feu », « de toute façon, voilà ce qui arrive quand Dieu n’est plus mis à l’honneur », « tout cela est inscrit », « s’il y avait un Bon Dieu », « cela a toujours été », « s’il y avait une bonne guerre, les églises seraient remplies »…
Ces faits d’actualité, ces épreuves, ces « plus jamais çà »… peuvent au moins avoir une conséquence bénéfique : notre conversion, « si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. » que nous soyons capables de mettre plus d’amour au cœur de notre vie, « depuis que j’ai traversé l’épreuve de la maladie, je ne vois plus la vie de la même façon, je ne mets plus les priorités au même endroit »
Le premier qui croit en notre conversion, au changement possible dans la vie des hommes, dans ma vie, c’est Dieu lui-même, il est patient, « peut-être bien qu’en mettant un peu d’engrais, demain le figuier produira du fruit », « je vais leur envoyer mon Fils, ils finiront bien par écouter sa voix ».
Oui Seigneur avec toi, je garde confiance en l’homme, d’ailleurs ton Esprit travaille le cœur de l’homme, demain nous finirons bien par produire les fruits de ton Evangile.
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