« La plus grande souffrance de l’Eglise est son péché. »Merci Benoît pour cette phrase superbe. Bien évidemment que le péché qu’il y a en chacun et chacune de nous constitue, pour nous chrétiens, la plus grande des souffrances. Nous avons le message le plus merveilleux du monde à transmettre à nos contemporains : L’amour dans sa perfection assumé jusqu’au don de la vie. Un seul commandement : « aimez-vous comme je vous ai aimé » et nous sommes incapables de mettre en adéquation ce message et le concret de notre vie. Le « regardez comme ils s’aiment » se traduit par "regardez comme ils sont nuls". Oui nous n’avons pas de leçons à donner, mais une énorme joie, une paix intense nous habitent car nous savons que Dieu lui, ne tiendra pas rigueur de ce péché, une seule chose nous est demandée : la Foi. C’est cette confiance en Christ qui nous sauvera.
Chaque fois que l’on me dit : « Oh, les gens qui vont à la messe ne sont pas meilleurs que les autres ! » je réponds sans forfanterie : « sans-doute, mais eux ils le savent et c’est pour cela qu’ils y vont ! »
"De la vie, nous ne retiendrons qu'une seule chose: nous apprenons à aimer. Jusqu'au dernier souffle de notre vie nous n'aurons fait qu'apprendre à aimer. Qui, parmi nous, aurait l'audace de dire qu'il sait aimer ? (...)"
Ceci n'est pas de moi, ce sont les premières paroles de l'homélie prononcée par Mgr. Boulanger ce 2 mai.
P. Stan Rogier disait quant à lui : "Nous sommes sur cette terre en stage d'amour."
Qui peut se prétendre être meilleur stagiaire que les autres ? Certainement pas moi, mais confiance, notre "Maître de stage", Jésus Lui-même, ne nous abandonnera pas !
Bonne fête de l'Ascension, Père Bruno.
Rédigé par : Laurence | 12 mai 2010 à 19:47