A la suite de certains prêtres, de cardinaux, d’anciens présidents de la république voici maintenant un ministre qui se comporte mal. Et chacun de proclamer :« décidemment tous pourris », « on ne peut faire confiance en personne !»
Ce climat délétaire où chaque jour nous révéle son lot de tricheries, d’escroqueries, de mensonges nous conduit parfois, souvent peut-être, à l’écoeurement ! A ce côté face correspond le côté pile :
Quelle chance avons-nous de vivre dans une démocratie où tant bien que mal et finalement plutôt bien, la justice peut s’excercer et, où même les plus grands ne sont pas indemnes de poursuites. Il suffit de jeter son regard sur beaucoup d’autres pays : Russie, Corée et tant d’autres pour mesurer la chance d’habiter là où nous sommes.
Notre foi nous invite à considérer le péché de l’homme comme originel, comme intrinséque à notre vie. L’histoire de l’humanité nous déverse son tombereau d’ignominies, de parjures, de violences et de cruautés en tout genre.
La résurrection du Christ ne fait que mieux nous inonder de lumière. Hier, au cours d’une réunion de parents en catéchése une maman disait : « Bien sûr que j’y crois à la Résurrection, enfin le plein d’Espérance, sinon nous sommes déjà dans le tombeau !». Eh oui ! la pierre est roulée, le tombeau de la mort est vide, l’homme n’est pas voué à la médiocrité mais à la vie divine. Encore nous
faut-il dés aujourd’hui savoir au-delà des scandales et de notre propre péché nous ouvrir à la confiance, confiance en soi-même tout d’abord, mais aussi aux autres. Ouvrons les yeux ! Nous sommes aussi entourés de saints et de saintes, ils ne font pas de bruits, ils sont nombreux, ils agissent dans l’ombre certes, mais ils nous révélent une lumière qui prend sa source en Christ : « Vous êtes la lumière du monde, vous êtes le sel de la terre ! ». Alléluia !
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