Hier, dans une conversation Elisabeth, veuve depuis onze ans me raconte :
(Feu, son mari Michel était très engagé dans le syndicat. Il avait créé de nombreuses associations d’aide aux chômeurs et aux précaires.)
« La semaine dernière encore, me dit-elle, une personne téléphone à la maison et me demande Michel, car elle avait besoin d’aide suite à un licenciement. Je lui ai répondu que Michel n’était plus de ce monde depuis 11 ans ».
Cela me fait penser aux réactions souvent enflammées de certaines personnes surprises qu’il n’y ait pas un prêtre pour les funérailles d’un proche ou que celui-ci n’est pas libre le jour et à l’heure fixés pour leur mariage (la salle, le traiteur, le coiffeur, le photographe, l’esthéticienne et j’en passe étant déjà réservés ce jour…
C’est un peu comme cet ami qui fait ses courses à l’hyper et qui un soir à 21 h s’aperçoit qu’il n’y a plus d’huile pour la salade. Et de s’étonner que le volet du petit commerce de proximité est fermé. Eh Oui, vlà que Marcel, à du prendre la poudre d’escampette, il y a cinq ans, faute de client. Il était pourtant sympa Marcel.
Eh, mon ami, si tu n’agis pas à mes côtés pour ouvrir la porte de la collégiale et l’animer de tout ton cœur, elle risque bien d’être verrouillée, un jour…
C’est vrai, il nous restera le parvis pour nous rencontrer et échanger.
Ça me fait penser à l’histoire des vierges folles en Mt 25, 1-13.
Bon dimanche quand-même, et n’oublie pas de faire un peu de vélo !
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