Noêl approche, les illuminations brillent de tous leurs éclats, les magasins sont ouverts 7 jours sur 7, les marchés de Noël égaient nos places publiques, Noël à première vue est la fête de la consommation. Et pourtant derrière cette frénésie se prépare la fête de la famille.
Hier soir, je me retrouvais avec une équipe du mouvement des Chrétiens en Monde Rural. Le sujet qui nous réunit depuis plusieurs rencontres est celui de la fraternité. Comment ne pas parler de Noël ?
Pour tous, cette fête sera celle de la famille. Au-delà des clivages, des sensibilités différentes, chacun fera l’effort de se retrouver parce que c’est Noël, parce que c’est la joie des grands-parents et des enfants, parce que le bien le plus précieux et le plus fragile c’est cette famille reçue en héritage.
Chacun a le souhait de voir réunis tous ses enfants autour de la table. A contrario, beaucoup éprouvent des difficultés à entretenir la complicité avec leurs frères et sœurs.
Les années, les lieux d’insertion, les conditions de vie, nous séparent petit à petit… Mais, Noël ne serait pas Noël si nous ne faisions pas l'effort de nous retrouver au-delà de ce qui nous sépare…
Comme des parents qui compensent leurs absences par une surabondance de biens, la frénésie des achats de Noël peut cacher ces difficultés à nous retrouver sans artifice entre frères et sœurs. Tant et tant aimeraient avoir cette chance : la famille d’Ingrid Bétancourt, celles des marins victimes des dernières tempêtes, l’un à Etaples, l’autre du Finistère… Que Noël 2007, soit pour nous la fête attendue de nos familles toujours à recomposer.
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