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21 décembre 2007

Commentaires

Pervenche

Bon Jour,

A l'époque, où les Chanoines étaient plus nombreux, on se posait la question suivante: "Que faut-il faire pour devenir Chanoine?", et la réponse était: " Rien, mais pendant très longtemps.."

Aujourd'hui que les Chanoines se font rare, il suffit d'être et de faire...
Être Président en France, et divorcer et se remarier...
L'Eglise évolue...!!!

crogiez Sophie

Bravo!!
Un article humouristique et qui pourtant balance tout ce qu'il faut balancer lol
encore bravo

Léon

N’ai pas de scrupules, cher Bruno, à propos de ce que tu as écrit.

Bien sûr l’humour est nécessaire. Bien sûr, nous n’avons pas à juger de la façon dont Benoît ou Nicolas vivent dans leur conscience ces comportements successifs que nous épinglons, mais à partir desquels nous n’avons pas le droit de conclure qu’ils seraient eux-mêmes double jeu et hypocrites. Bien sûr, pour nous, ces deux hommes aux grandes responsabilités ont de la classe, une grande intelligence et du mérite. Bien sûr, si nous étions à leur place, nous n’aurions pas fait mieux sans doute ou aurions manifesté des ambiguïtés du même genre ou d’un autre. Comme chrétien, je dois laisser à Dieu seul le soin d’apprécier la sincérité et l’authenticité profonde, de sonder les reins et les cœurs, selon sa vérité et sa miséricorde, de ces personnes face auxquelles nous nous situons.

« Ne jugez pas (les personnes en tant que telles), et vous ne serez pas jugés », nous savons quel est Celui qui a dit cela, et a pourtant a proclamé malheureux les scribes et pharisiens, les riches et les repus, les invitant à ouvrir leurs yeux sur leurs comportements, comme ils a mis en garde Pierre et Judas la veille de sa passion, comme il a demandé au Père de pardonner à ses bourreaux. Bien que nous n’ayons pas la responsabilité divine de Jésus auquel le jugement a été remis, essayons cependant d’être aussi respectueux que lui. Tout homme et toute femme sont porteurs de l’image de Dieu, et « tout homme est un frère, toute femme est une sœur pour lequel ou laquelle Christ est mort ». Merci d’excuser ces mélanges rapides scripturaires.

Cela dit, « amour et vérité se rencontrent », et nous avons le devoir de dire que nous ne comprenons pas, ou que nous ne sommes pas d’accord du tout avec certaines paroles et attitudes, que nous entendons ou remarquons, de notre place, c’est-à-dire de l’extérieur de ce que vivent en profondeur et en conscience ceux qui les prononcent ou les assument. Le débat est nécessaire dans la société comme dans nos communautés d’Eglise, dans la grande franchise du « que votre oui soit oui », accompagné de respect pour ceux dont les comportements peuvent nous choquer en vérité et dont nous critiquons alors à juste titre ce que nous percevons d’eux, et d’humilité de notre part, dans la conscience de nos propres limites et imperfections. C’est ainsi que je t’ai lu et compris Bruno, ajoutant que les pointes d’humour et d’ironie riante sont une manière miséricordieuse de tempérer nos critiques de que disent ou font les autres. Pour mon compte, j’essaye de mettre en pratique ce que j’écris ici, je ne prétends pas toujours y arriver comme je le voudrais, mais il me paraît important de toujours dire ce que l’on pense, comme Paul dans sa lettre aux Galates nous rapporte l’avoir fait vis-à-vis de Pierre à Antioche…

Merci encore, Bruno.

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