Nicolas a rencontré Benoît avec 17 minutes de retard, cela ne se fait pas au Vatican.
Nicolas, il va falloir mettre le turbo la prochaine fois, tu baisses…
Eh bée………… Ils avaient fait le ménage dans les salons, wouah…. çà brillait de toute part, pas une toile d’araignée, il vaut mieux mettre des semelles antidérapantes parce que dis-moi, les marbres sont super-lustrés, hein, wouah…... Bravo aux femmes de ménage, j’espère qu’elles auront le droit de racheter quelques RTT…
Par contre Nicolas, je trouve que Benoît t’a pris pour un gamin, ce n’est pas possible çà, assis derrière son bureau…. On aurait dit un directeur d’école recevant le dernier de la classe, ou un banquier annonçant une hausse des taux d’intérêt à son emprunteur… Bref ce n’était ni la tente de Kadhafi, ni le ranch de Bush… un bureau entre vous, il se protège, le Benoît. De quoi pouvait-il avoir peur, on se le demande bien.
Néanmoins, l’un comme l’autre vous avez des problèmes de garde-robe. Toi Nicolas, tu étais engoncé dans ton costard. Un moment donné, j’ai cru que le bouton de la veste allait sauter ! Mais dis-moi , tu ne fais plus ton jogging ? Oh là, là… tu prends de l’embonpoint, ce n’est pas bon signe.
Carla vite ! Il faut le mettre au régime ton petit Nicolas, il était vraiment temps que tu arrivasses….
Quand à toi Benoît, tu fais vraiment très fort dans le style rétro, avec ton habit de père Noël. Je ne comprends pas que Brigitte Bardot n’ait pas encore réagi à propos de ton col en poil d’hermine, et puis cette étole qui me rappelle le bon pape Jean XXIII, dis-moi pourquoi une étole pour une entrevue ? Tu ne lui as quand même pas donné l’absolution à ce grand pécheur public… Non !
Ce n’était pas une célébration, elle n’était surtout pas sacramentelle, dis-moi Benoît, tu n’as pas changé de position à propos des divorcés remariés ? Sinon fait le savoir très vite, ce serait une superbe manière de mettre en œuvre ton encyclique sur l’espérance… et puis cette croix pectorale en or et pierres très fines elle remonte à quel siècle ? Tu as sans doute envisagé d’aménager les combles dis-moi. Tes gardes suisses ont remis en piste un tas de breloques qui étaient au grenier depuis un certain temps… Au moins chez nous on ne gaspille pas les bijoux de famille, n’est-ce pas ?
Et dire que dans quelques jours on va célébrer le Bon Dieu qui vient sur la paille….
Il s’est trompé d’époque Jésus, vous ne croyez pas ?
Bon Jour,
A l'époque, où les Chanoines étaient plus nombreux, on se posait la question suivante: "Que faut-il faire pour devenir Chanoine?", et la réponse était: " Rien, mais pendant très longtemps.."
Aujourd'hui que les Chanoines se font rare, il suffit d'être et de faire...
Être Président en France, et divorcer et se remarier...
L'Eglise évolue...!!!
Rédigé par : Pervenche | 26 mars 2008 à 23:22
Bravo!!
Un article humouristique et qui pourtant balance tout ce qu'il faut balancer lol
encore bravo
Rédigé par : crogiez Sophie | 06 janvier 2008 à 15:13
N’ai pas de scrupules, cher Bruno, à propos de ce que tu as écrit.
Bien sûr l’humour est nécessaire. Bien sûr, nous n’avons pas à juger de la façon dont Benoît ou Nicolas vivent dans leur conscience ces comportements successifs que nous épinglons, mais à partir desquels nous n’avons pas le droit de conclure qu’ils seraient eux-mêmes double jeu et hypocrites. Bien sûr, pour nous, ces deux hommes aux grandes responsabilités ont de la classe, une grande intelligence et du mérite. Bien sûr, si nous étions à leur place, nous n’aurions pas fait mieux sans doute ou aurions manifesté des ambiguïtés du même genre ou d’un autre. Comme chrétien, je dois laisser à Dieu seul le soin d’apprécier la sincérité et l’authenticité profonde, de sonder les reins et les cœurs, selon sa vérité et sa miséricorde, de ces personnes face auxquelles nous nous situons.
« Ne jugez pas (les personnes en tant que telles), et vous ne serez pas jugés », nous savons quel est Celui qui a dit cela, et a pourtant a proclamé malheureux les scribes et pharisiens, les riches et les repus, les invitant à ouvrir leurs yeux sur leurs comportements, comme ils a mis en garde Pierre et Judas la veille de sa passion, comme il a demandé au Père de pardonner à ses bourreaux. Bien que nous n’ayons pas la responsabilité divine de Jésus auquel le jugement a été remis, essayons cependant d’être aussi respectueux que lui. Tout homme et toute femme sont porteurs de l’image de Dieu, et « tout homme est un frère, toute femme est une sœur pour lequel ou laquelle Christ est mort ». Merci d’excuser ces mélanges rapides scripturaires.
Cela dit, « amour et vérité se rencontrent », et nous avons le devoir de dire que nous ne comprenons pas, ou que nous ne sommes pas d’accord du tout avec certaines paroles et attitudes, que nous entendons ou remarquons, de notre place, c’est-à-dire de l’extérieur de ce que vivent en profondeur et en conscience ceux qui les prononcent ou les assument. Le débat est nécessaire dans la société comme dans nos communautés d’Eglise, dans la grande franchise du « que votre oui soit oui », accompagné de respect pour ceux dont les comportements peuvent nous choquer en vérité et dont nous critiquons alors à juste titre ce que nous percevons d’eux, et d’humilité de notre part, dans la conscience de nos propres limites et imperfections. C’est ainsi que je t’ai lu et compris Bruno, ajoutant que les pointes d’humour et d’ironie riante sont une manière miséricordieuse de tempérer nos critiques de que disent ou font les autres. Pour mon compte, j’essaye de mettre en pratique ce que j’écris ici, je ne prétends pas toujours y arriver comme je le voudrais, mais il me paraît important de toujours dire ce que l’on pense, comme Paul dans sa lettre aux Galates nous rapporte l’avoir fait vis-à-vis de Pierre à Antioche…
Merci encore, Bruno.
Rédigé par : Léon | 23 décembre 2007 à 18:54