Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 1, 29-34)
Comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ;
c'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était.
Je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui.
Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : 'L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint.'
Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage : c'est lui le Fils de Dieu. ».
« C’est lui le Fils de Dieu », « je ne le connaissais pas », « j’ai vu ».
J’ai envie de reprendre à mon compte ces trois expressions.
- « C’est lui le Fils de Dieu », comment ne pas proclamer sa foi. C’est une confiance, un bonheur qui t’habite, tu ne peux la contenir dans la sphère du privé. Quelque part tu es poussé, envoyé pour partager ce trésor, tu découvres jour après jour à quel point c’est une richesse que d’accrocher ta vie au Christ. Comment garder cela pour toi ! De là à faire du prosélytisme aux quatre coins des rues, ce n’est pas mon style… la foi se découvre dans une expérience, dans un accompagnement, dans une marche progressive.
Christ est ressuscité ! Quelques femmes l’affirment au matin de Pâques. Paul l’a rencontré sur le chemin de Damas et sa vie en fut profondément bouleversée… Quelque part la fragilité de ces témoignages me suffit…
- « Je ne le connaissais pas ». Connaître, c’est naître avec, c’est un engendrement de tout instant. On n’a jamais fini d’apprendre à connaître l’autre. Encore faut-il le désirer. Connaître le Christ, c’est côtoyer quotidiennement l’Evangile. Et quel bonheur ! Connaître, aimer, suivre…
- « j’ai vu », J’ai vu ton visage Seigneur, dans celui de Marie-Paule sortie de la maladie alcoolique. J’ai vu ton visage Seigneur, dans celui de Charles agonisant, s’abandonnant à toi… J’ai vu ton visage Seigneur, dans celui de Jérémie tellement heureux de te découvrir. J’ai vu ton visage Seigneur, dans celui d’Isabelle éprise de justice, participant jour après jour à l’aide des réfugiés…
Commentaires