Cet Après-midi, je serai le témoin privilégié, au nom de l’Eglise, de l’engagement dans le sacrement de mariage d’Emilie et de Jean-Philippe. La célébration commencera, comme de coutume, par la procession d’entrée, au cours de laquelle Jean-Philippe recevra de Patrick, sa fille : Emilie.
« Je te la confie, prends en bien soin, protège-là, tu sais que c’est ma fille chérie, mon aînée, ma petite perle adorée… »
« Suis-je, digne de cette confiance qui m’est faite ? »
Par le : « oui » que vous allez vous offrir l’un à l’autre Emilie et Jean-Philippe, vous devenez l’un pour l’autre le cadeau dont Dieu vous fait grâce. Se recevoir comme un présent qui fait de chaque instant le présent de Dieu.
Vous devenez l’un pour l’autre, l’Icône, le tabernacle du Christ à vos côtés.
Je dois dire qu’à chaque fois, cela me bouleverse, je ne sais pas entrer dans la routine qui ferait de moi un fonctionnaire du culte, lequel enfilerait les mariages les uns après les autres.
Oui, notre vocation est d’être un présent, un cadeau, une bénédiction de Dieu les uns pour les autres. Comment pouvons-nous détériorer cette mission qui nous est confiée ?
Merci rivière pour ce joli poème dont je connaissais ni l'auteur encore moins le poème.
J'ai donc fait une petite recherche rapide sur le net...
Et j'apprends que ce Dom Helder Camara était un ecclésiastique du Brésil et je comprends totalement ce poème....
je retiendrai de ma recherche rapide sur le net, une de ses phrases qui conforte mon idée qui est celle qui fait que l'église doit absolument évoluer.
Dom Helder Camara a été surnomé par son entourage l'Evêque rouge....
Et à ce "surnom" il répondait une phrase aussi claire que limpide....
"Quand je donne de la nourriture aux pauvres, on m'appelle le saint, et quand je demande pourquoi ils sont pauvres on m'appelle le communiste."
Rédigé par : Maïténa | 30 mars 2008 à 10:21
un poeme que j'aime de
Don helder camara
Je ne crois pas au droit du plus fort, au langage des armes, à la puissance des puissants.
Je veux croire aux droits de l'homme, à la main ouverte, à la puissance des non-violents.
Je ne crois pas à la race ou à la richesse, aux privilèges, à l'ordre établi.
Je veux croire que tous les hommes sont des hommes,
Et que l'ordre de la force et de l'injustice est un désordre.
Je ne croirai pas que je n'ai pas à m'occuper de ce qui arrive loin d'ici.
Je veux croire que le monde entier est ma maison,
Et que tous moissonnent ce que tous ont semé.
Je ne croirai pas que je puisse là-bas combattre l'oppression, si je tolère ici l'injustice.
Je veux croire que le droit est un, ici et là,
Et que je ne suis pas libre tant qu'un seul homme est esclave.
Je ne croirai pas que la guerre et la faim soient inévitables, et la paix inaccessible.
Je veux croire à l'action modeste, à l'amour aux mains nues et à la paix sur terre.
Je ne croirai pas que toute peine est vaine.
Je ne croirai pas que le rêve de l'homme restera un rêve et que la mort sera la fin.
Mais j'ose croire, toujours et malgré tout, à l'homme nouveau.
J'ose croire au rêve de Dieu même :
Un ciel nouveau, une terre nouvelle où la justice habitera.
Dom Helder Camara
Rédigé par : riviere | 29 mars 2008 à 21:37