Voici donc que, 40 jours après Pâques, Jésus, après être apparu à ses disciples à maintes reprises, les quitte en leur demandant de ne pas rester là à regarder le ciel. Nous fêtons cela cette année le 1° mai, jour de la fête du travail, le muguet à la main, prêts peut-être à défiler avec la CFDT, La CGT et beaucoup d’autres syndicats pour le pouvoir d’achat et les retraites. Unité syndicale retrouvée, ce qui n’est pas arrivé depuis des lustres.
Pour le coup nous risquons bien de ne pas regarder le ciel, mais d’avoir les yeux souvent tournés vers le bitume et les pavés. Néanmoins, beaucoup désirent que l’ascenseur social fonctionne, que leurs enfants réussissent mieux qu’eux dans la vie, qu’ils aient une bonne situation…
Or, la dette de la France, le nombre de retraités, les conditions climatiques, la raréfaction des matières premières etc. risquent d’hypothéquer l’avenir de nos petites têtes blondes et bouclées. Faute d’ascenseur, elles risquent bien de n’avoir que le ciel vers qui se tourner et d’attendre comme au temps de Moïse qu’une manne en tombe pour rassasier les ventres affamés.
Oui, il est grand temps que les adultes que nous sommes cessent de rêver, pour construire dés aujourd’hui, une terre habitable pour nos enfants demain. Rien n’est perdu, Jésus ne nous laisse pas orphelin, il nous promet une force insoupçonnée : l’Esprit. Quittons nos rêves d’ascension, de vouloir aller toujours plus haut alors que d’autres trinquent dans les fossés de l’existence, c’est avec les deux pieds sur terre, qu’il nous faut agir, aujourd’hui. Alors nous serons des semeurs d’Espérance !
Commentaires