Et Voilà que des peuples affamés, dans plus de 37 pays, viennent de provoquer des émeutes et des pillages.
Il ne faut donc pas seulement s’inquiéter pour le prix de nos pâtes alimentaires et de notre baguette traditionnelle, si le prix du blé et du lait augmente les principales victimes en sont les haïtiens, les sénégalais, malgaches et bien d’autres de par le monde.
Paradoxe : L’aide alimentaire depuis des décennies a largement contribué à supprimer leurs cultures vivrières et à les rendre dépendants de notre propre agriculture. Au moment où nous commencions à être sages et quittions avec peine une agriculture, productiviste à outrance, largement consommatrice d’engrais chimiques et de pesticides de tous poils, cette situation dramatique va une fois de plus donner des ailes à ceux et celles qui désirent faire le plus de profits possibles.
Je vous fais le pari que dans quelques années nous financerons des stocks européens qui n’arriveront plus à s’écouler, où alors c’est que nous aurons détruit toutes cultures locales dans les pays sous-développés grâce aux subventions offertes à nos propres producteurs…
Gandhi disait déjà : « Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun mais pas assez pour la cupidité de tous ».
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