L’Elysée a dépensé plus (8%), et l’on nous dit que c’est parce qu’on y a travaillé plus, trois fois plus…
Nous connaissions : «travailler plus pour gagner plus », nous découvrons le « travailler plus pour dépenser plus ».
A toujours mettre l’importance sur « le plus », nous découvrons toujours plus d’injustice, plus de gabegie pour les uns et plus de restriction pour les autres. Il suffit de lire le gros titre de la première page de la Voix du Nord, d’aujourd’hui : « Chômeurs : l’Etat serre la vis »…. Ô comme J’aimerai un jour lire : « profiteurs, l’Etat serre la vis ».
Dans l’Evangile Jésus ne propose pas le plus mais « le moins « : Luc 10, 3-9
Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route.
Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 'Paix à cette maison.'
S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira.
Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le règne de Dieu est tout proche de vous.
Amis engageons-nous pour moins de dépenses, moins de gâchis, moins de déchets dans nos poubelles et dans les fossés de nos campagnes, moins d’inégalités, moins de disputes…. Moins de course au « toujours plus » ! je pense que l’on peut être de gauche, de droite, du centre et de nulle part et désirer cela, il ya des hommes et des femmes de bonne volonté partout, soyons les partisans du moins sans pour cela être ceux du « moindre effort » !
Oh la la ne dirai-ton pas que chacun voit "midi à sa porte"...?
Pourtant nous sommes tous des frères et malgrès tout chacun regarde l'autre en cherchant quelque chose que l'autre n'a pas....!
Celui qui a "veut garder jalousement ce qu'il a" celui qui n'a rien "regarde tristement ce qu'il n'a pas."
Les inégalités sont et seront toujours d'actualités...!
Oui....et c'est malheureux à dire...!
POURTANT tout le monde sait dire que si les inégalités n'existaient plus ou du moins n'étaient pas si apparentes le monde serait plus heureux ....donc meilleur
Mais.... pour l'instant on est loin d'un monde meilleur.
Citation:
"La sagesse de la vie est toujours plus profonde et plus large que la sagesse des hommes."
Maxime Gorki.
Rédigé par : Maïténa | 18 juin 2008 à 17:01
Oui, ne divisons d'un coté les "profiteurs", de l'autre les "autres qui ne profitent pas". Regardons nous en face et qui oserait dire n'avoir jamais profiter d'un petit quelquechose qui ne lui était pas vraiment du...Et dire "Ben, si ce n'est pas moi qui en profite c'est un autre qui le prendra".
Par contre si il y a des petits profits et des grands profits, il y a des grandes inégalités et entre quelqu'un qui "patrimoinise" en un mois ce qu'un smicard gagnera en une vie (enfin si il a la chance de travailler toute sa vie) il y a une sacré marge.
Par contre je serai plutôt partisan du moindre effort, ou plutôt que de faire, faire et courir courir on choississait le "laisser-faire" et on laissait parler notre coeur, bien au lieu de profiter de la place assise dans l'autobus on la céderait à la vieille dame...peut être...
Rédigé par : Patrick | 13 juin 2008 à 19:06
Profiteurs : l'état serre la vis. Bruno, avec Odile nous nous levons chaque matin à 6h30. Nous déposons les filles chez la nounou à 7h45 puis nous partons pour une journée de boulot. A 18h environ, nous les retrouvons pour le bain, le repas, le coucher. Nous mangeons à deux. PUis, vers 21h, Odile prépar sa journée de classe. Moi, c'est vrai, je peux être plus souple dans mes horaires. Tout cela nous coûte : en argent (même si nous sommes remboursés d'une partie des frais) mais surtout parce que noius avons parfois l'impression de nous croiser, de ne pas vivre pleinement le quotidien avec nos enfants etc. Nous sommes témoins, au quotidien, d'abus : fraudes à l'aide sociale, fraude aux impôts, personnes qui ne font pas l'effort de cherhcher du boulot car elles n'y gagneraient rien à côté des aides sociales qu'elle touchent aujourd'hui. A qui la faute ? A l'état peut-être, à notre société sans doute qui culpabilise ceux qui osent remettre en cause certains "avantages acquis" par quelques uns pour le bien du plus grand nombre. Oui, il faudrait qu'on puisse lire un jour "Profiteurs, l'état serre la vie." Mais il y a des profiteurs, tant du côté de ceux qu'on appelle avec parfois beaucoup de dédain "les riches" que du côté de ceux qui se rangent du côté des classes sociales plus modestes. Quant à moi, je ne me situe pas plus d'un côté que de l'autre ... et j'estime même être un privilégié...
Rédigé par : Sébastien | 13 juin 2008 à 14:35
"Qui peut le plus, peut le moins." -.-. --.-
On retrouve cette expression dans l'œuvre d'Aristote.
"Celui qui accomplit de grandes choses ne rechigne pas devant de menues dépenses."
Rédigé par : K-Lys | 13 juin 2008 à 10:57