Tous au charbon, tous au boulot !
Puisque bientôt nous allons tous travailler le dimanche, il va falloir trouver un autre jour de la semaine pour le repos dominical Serait-ce le vendredi avec nos frères musulmans ou le samedi avec nos amis juifs ? A moins que ce ne soit le lundi ?
Il serait quand même plus judicieux d’utiliser le mercredi ou le samedi puisque dorénavant les enfants ne vont plus à l’école ces jours là, cela éviterait des frais de garde, ne trouvez-vous pas ?
Bref, plus nous travaillons pour gagner plus, moins les enfants sont présents à l’école, plus les profs auront le loisir de trouver un hyper ouvert pour faire leurs courses. Etre juif, musulman ou prof, il faut choisir….
C’est lundi, l’abbé est très fatigué, son agenda ne lui permet plus de prendre son lundi matin, il perd la tête notre abbé et déblogue totalement ce matin, espérons que cela ira mieux demain, ce sera mardi, veille du mercredi… bref, vive les vacances !
bernanos mon frere comme tu disais vrai!
Phrase de la semaine
Ce qui m'épouvante - Dieu veuille que je puisse vous faire partager mon épouvante ! -
ce n'est pas que le monde moderne détruise tout, c'est qu'il ne s'enrichisse nullement de ce qu'il détruit. En détruisant, il se consomme.Cette civilisation est une civilisation de consommation, qui durera aussi longtemps qu'il y aura quelque chose à consommer. Oh! je sais qu'il vous en coûte de la tenir pour telle alors que son unique loi paraît être, précisément, la production, et même la production à outrance, la production sans mesure.
Mais cette production monstrueuse, ce gigantisme de la production, est précisément le signe du désordre auquel, tôt ou tard, elle ne peut manquer de succomber.
En détruisant, elle se consomme. En produisant, elle se détruit.
La civilisation mécanique et concentrationnaire produit des marchandises et dévore les hommes. On ne saurait fixer de limites à la production des marchandises.
La civilisation mécanique ne s'arrêtera de produire des marchandises que dans le moment qu'elle aura dévoré les hommes. Elle les aura dévorés dans les guerres, en masses énormes et par monceaux, mais elle les aura aussi dévorés un par un, elle les aura vidés un par un de leur moelle, de leur âme, de la substance spirituelle qui les faisait hommes.
Et ce serait aussi folie, je le vois maintenant, de la croire capable de rendre un jour heureux, dans un monde fait pour eux, ces hommes déshumanisés. Elle les détruira en périssant elle-même, ils périront avec elle, si de tels hommes peuvent encore prétendre au droit et à l'honneur de mourir.
Georges Bernanos -'La liberté pour quoi faire ?'- (écrit en 1946-1947)
Rédigé par : annemarie | 13 octobre 2008 à 17:28