« Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. » (Constitution pastorale sur l’Eglise dans le monde de ce temps, concile Vat II)
Je me souviens de ce conseil épiscopal, où l’un de mes confrères a fait ce commentaire à mon égard, sous forme de reproche : « Bruno : un grand affectif ».
« Ça c’est ben vrai, mes amis »
Le début du mariage, un père qui conduit sa fille dans les bras de son beau fils, « je te la confie, prends-en bien soin », je brais (comme on dit chez nous).
Les funérailles comme celle de Ginette que je célèbre dans quelques minutes. Une mémé au cœur d’or qui inscrivait les pèlerins de lourdes : « le pélé ça commence par l’accueil, à l’inscription, disait-elle » ça me touche énormément.
Le baptême d’un enfant arrivé au terme d’un long parcours, grâce à la fivète, un trésor dans les bras de son papa et de sa maman, comment na pas vibrer.
Alain qui était si heureux d’avoir décroché un CDD, et qui se retrouve une fois de plus sans boulot, une école qui s’écroule en Haïti…
Chaque jour, nous permet de vibrer à l’unisson de cette humanité. Celui qui en est incapable doit être bien malheureux !
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