« Et si c’était vous qu’on achetait ? | Accueil | Un conseil: partez à pied, à cheval ou en voiture ! »

15 janvier 2009

Commentaires

Pascal Vasseur (Béthune)

Bonjour Bruno

Merci pour ce texte
En réunion CCFD, nous avons travaillé sur le sujet du don.
Ce texte, je l'ai transmis à l'équipe pour appronfondir avec une méditation sereine.
Tu es peut-être parfois en panne sèche, de ton point de vue, cependant tu es pour moi une source toujours vivante pour nous rafraichir les esprits.

Amitiés

annemarie

un poeme magnifique
le divin n'est pas loin
E SUIS,
Sans commencement, sans fin,
Plus ancien que la nuit, plus ancien que le jour,
Plus jeune que le nouveau né,
Plus éclatant que la lumière,
Et plus sombre que les ténèbres,
Au-delà de toute chose et de toute créature,
Et cependant fixé dans le cœur de chacun.

Hors de moi, je projette les mondes de lumière,
En moi, à la fin des temps, ils retournent;
Cependant de moi, ni hommes, ni anges,
Ne peuvent s'approcher,
Car je ne suis connu que de moi-même.

Immuable dans mon essence,
Je suis le tout, le suprême, l'unité parfaite,
Celui qui jamais ne change,
Éternel, Infini, Absolu,
Sans forme, indivisible, à jamais Un .

Je suis la source de toutes les existences,
La continuation et la fin.
Je suis le germe,
Je suis la croissance,
Je suis le déclin.
Hors de moi j'exprime toutes choses et toutes créatures,
Je les soutiens alors qu'elles ont leur existence propre;
Et quand le rêve de séparation s'achève,
Je suis la cause de leur retour en moi-même.
Je suis la Vie,
Et la Roue de la Loi,
Et je suis le Chemin qui mène à l'Au-delà.
Nul n'existe sinon moi.

Je suis le Feu de l'Esprit
Qui se divise lui-même
En deux natures, la Supérieure et l'Inférieure,
Celui qui se revêt d'une robe de chair
Pour descendre dans la matière.

Je suis le principe vital de tout ce qui existe.
Car il n'existe rien qui ne vive,
Et de toute vie je suis la source.
Ainsi qu'il est écrit:
La pierre d'abord,
Puis la plante,
Puis l'animal,
Et enfin l'homme.
Mais avant la pierre, je suis le feu,
Également réparti dans l'espace,
Ne manquant nulle part, emplissant toute chose.
Et avant le Feu, dissimulé en lui,
Je suis la pure connaissance
D'où toutes formes émanent.

Hors de moi
Il n'est ni sagesse,
Ni connaissance, ni compréhension.
Je pénètre dans tout état de connaissance,
Dans le faux savoir autant que dans le vrai,
Si bien que je suis tout autant l'ignorance de l'insensé
Que la compréhension du sage.
Car ce que tu nommes ignorance et folie
N'est que mon pur savoir,
Encore mal exprimé
Au travers d'une image inachevée
De ma divine perfection.

Malheur à ceux qui viennent condamner
Mon œuvre encore inachevée !
Regarde ceux qui prétendent juger,
Comme ils sont eux-mêmes non achevés.
A travers le creuset des épreuves et des peines,
Il leur faudra passer,
Avant que la pure clarté de ma sagesse
Puisse rayonner de leur cœur purifié,
Ainsi que brille le feu
Brûlant dans une lampe d'albâtre.

Je suis l'acteur en toutes choses
Rien ne se meut sinon par mon pouvoir.

Je suis le flux de guérison
S'écoulant des mains consacrées,
Je suis le venin des crochets de la vipère.
Rien ne s'effondre sinon par moi,
Et en chaque chose qui s'élève,
Le pouvoir qui l'érige est le mien.

Ma présence est la substance de toute chose.
Je suis la neige vierge sur la cime des monts;
Je suis l'humus fertile au fond des vallées.
Je suis l'or et l'argent des vases consacrés;
Je suis aussi la boue sur les sandales laissées par le fidèle
A la porte du temple.
Vois-moi, reconnais-moi dans tout,
Et en vérité, tu verras.

Alors voyant ainsi, tu comprendras aussi,
Que rien n'est ou ne peut être mon contraire.
Étant tout et en tout
Comment pourrais-je me combattre moi-même ?
Qui donc a le pouvoir de limiter ou vaincre
La source même du pouvoir ?

Sache donc que tout ce sentiment de conflit
N'est qu'un jeu d'ombres, issues de l'ignorance.
Attends-moi patiemment, moi ton Seigneur.
Car j'ai choisi le jour
Où je rendrai lumineuse toute obscurité,
Et je te montrerai, devant toi, droite et vraie,
La voie de certitude et de sécurité,
A l'endroit même où des abîmes d'épouvante
Semblaient s'ouvrir à tes pieds.

Je suis le commencement de tous les commencements,
Hors du contrôle du temps et de l'espace,
Celui que n'attache aucun lien, ni de nom ni de forme.
Omniprésent,
Je centre la perfection entière
De ma puissance illimitée,
Je suis le Seigneur des légions sans nombre.
Cherche-moi dans le Saint des Saints,
Au coeur du Temple véritable
Et sur la Montagne Sacrée.
Vois, je suis toujours avec toi,
Et jamais je ne sommeille.

Je suis le Sommet, plus haut que toute cime,
Et je descends plus bas que toute profondeur.
Pourtant je suis à jamais entre sommet et Abîme
En parfait équilibre.
Considère-moi donc sous cet aspect de aleph
Et là tu trouveras Hauteur et Profondeur,
Ainsi que le chemin qui les joint
Pour la descente et le retour.

En vérité je suis aleph,
Le bœuf de la flamme solaire
Dont le rayonnement éclaire tout l'univers,
Dont le souffle de vie passe en flux et reflux
En toute créature grande ou petite,
Dont le pouvoir prend forme
En toutes activités de l'homme, de l'animal et de la plante,
Et même dans l'objet qui semble inanimé.

Je suis aleph, portant sa charge avec patience,
Dont la puissance porte le lourd fardeau du manifesté.
Je suis aleph, l'Éternel Artisan,
Par mon pouvoir les champs sont cultivés
Et de mon existence toutes les graines
Tirent leur croissance et leur développement.

Je suis aleph,
Le Premier, la Racine.
C'est de ma Volonté insondable
Que l'univers tire son origine.
Je porte en ma Sagesse infinie
Le modèle, le plan de toutes choses.

Avant tous les mondes, j'étais;
Dans tous les mondes, je suis;
Et quand les mondes ne seront plus que souvenir,
Je serai .

annemarie

France : Mgr de Berranger renonce à la charge pastorale de Daint-Denis
Benoît XVI accepte sa démission

ROME, Jeudi 15 janvier 2009 (ZENIT.org) - Benoît XVI a accepté le renoncement à la charge pastorale d'évêque de Saint-Denis en France que Mgr Olivier de Berranger lui a présentée.

Mgr de Berranger n'a pas atteint la limite d'âge canonique de 75 ans : il a fêté ses 70 ans en novembre dernier, mais il a souhaité rejoindre sa famille spirituelle du Prado. Il avait annoncé sa décision en juin dernier.

Le diocèse de Saint-Denis en France annonce que l'évêque a souhaité « aller vivre autrement son ministère à Lyon ». Ainsi, après douze années pendant lesquelles il s'est dépensé pour son diocèse, Mgr de Berranger a demandé à Benoît XVI de pouvoir être déchargé de sa responsabilité d'évêque de Saint-Denis. Il avait été consacré évêque en la cathédrale de Saint-Denis le 19 octobre 1996.

Un « au revoir » est organisé à Saint-Denis autour de l'évêque le samedi 24 janvier à 15 heures, au cours d'une célébration eucharistique suivie d'un vin d'honneur (Salle de l'Aréna, 2 chemin de Montguichet à Gagny).

Mgr de Berranger a fait ses études de théologie à Lyon, au grand séminaire du Prado, fondé par le P. Antoine Chevrier (1826-1879), avant de poursuivre ses études par une licence à l'Université grégorienne de Rome.

Puis il est revenu à Lyon où il a notamment exercé son ministère au service de la formation des futurs prêtres du Prado, à Limonest, et comme professeur de théologie fondamentale au consortium des religieux, puis de christologie au séminaire Saint-Irénée (1968-1976).

Il a été ensuite pendant dix-sept ans, prêtre (du Prado) Fidei donum en Corée du Sud, au diocèse de Séoul (1976-1993), avant de revenir au service de l'année de formation internationale au Prado (1993-1994).

Il a confié un jour au quotidien «L'Humanité » : « Mon rapport au Prado remonte à mon adolescence. J'ai connu des prêtres du Prado. J'ai aimé leur style de vie. C'étaient des hommes simples et directs qui voulaient être solidaires des plus pauvres. Mon rapport au Prado est une histoire d'amitié et une volonté de ne pas être en dehors de la mêlée, de souffrir avec, d'espérer avec. »

Il ajoutait, à propos de sa devise épiscopale tirée de la lettre de saint Paul aux Ephésiens: « Vous n'êtes plus des étrangers mais des frères » : « Je ne considère jamais un autre comme un étranger, car je sais ce que c'est que d'avoir été étranger ».

Un événement de son ministère épiscopal a marqué l'Eglise de France : sa lecture, le 30 septembre 1997, à Drancy, de la Déclaration de Repentance des évêques de France à propos de la Shoah. Il a publié, en 2007 avec le rabbin René-Samuel Sirat : « Juifs, chrétiens, musulmans, Lectures qui rassemblent, lectures qui séparent » (Bayard Culture), mais aussi « Newman face aux religions de l'humanité », avec Bertrand de Margerie (Parole et Silence).

Il est membre du Conseil pontifical justice et paix depuis avril 2002. Il avait publié un ouvrage sur ce thème : « La Paix sera le dernier mot de l'histoire » (sur les Messages annuels du 1er janvier pour la Journée mondiale de la Paix, C. de l'école Cathédrale), et « Offre le pardon » (également à partir de l'enseignement de Jean-Paul II, Cahiers de l'école Cathédrale).

Il a aussi publié sur son expérience pastorale : « L'Evangile de Séoul à Saint-Denis » (éd. de l'Atelier) et une « Chronique d'un évêque de banlieue » (Parole et Silence) qui vient de sortir.

Son dialogue avec Jean Boissonnat a gagné en actualité : « L'évêque et l'économiste. Défis et enjeux de l'Eglise dans le monde d'aujourd'hui » (Presses de la Renaissance, 2001).

Mgr de Berranger est aussi l'auteur de méditations sur l'Evangile : « L'Evangile selon Saint-Jean, une lectio divina » (éd. Parole et Silence 2007) et « L'Evangile selon saint Marc » (Ibid. 2008).

Anita S. Bourdin


annemarie

un homme de coeur rejoint la famille du prado
France : Mgr de Berranger renonce à la charge pastorale de Daint-Denis
Benoît XVI accepte sa démission

ROME, Jeudi 15 janvier 2009 (ZENIT.org) - Benoît XVI a accepté le renoncement à la charge pastorale d'évêque de Saint-Denis en France que Mgr Olivier de Berranger lui a présentée.

Mgr de Berranger n'a pas atteint la limite d'âge canonique de 75 ans : il a fêté ses 70 ans en novembre dernier, mais il a souhaité rejoindre sa famille spirituelle du Prado. Il avait annoncé sa décision en juin dernier.

Le diocèse de Saint-Denis en France annonce que l'évêque a souhaité « aller vivre autrement son ministère à Lyon ». Ainsi, après douze années pendant lesquelles il s'est dépensé pour son diocèse, Mgr de Berranger a demandé à Benoît XVI de pouvoir être déchargé de sa responsabilité d'évêque de Saint-Denis. Il avait été consacré évêque en la cathédrale de Saint-Denis le 19 octobre 1996.

Un « au revoir » est organisé à Saint-Denis autour de l'évêque le samedi 24 janvier à 15 heures, au cours d'une célébration eucharistique suivie d'un vin d'honneur (Salle de l'Aréna, 2 chemin de Montguichet à Gagny).

Mgr de Berranger a fait ses études de théologie à Lyon, au grand séminaire du Prado, fondé par le P. Antoine Chevrier (1826-1879), avant de poursuivre ses études par une licence à l'Université grégorienne de Rome.

Puis il est revenu à Lyon où il a notamment exercé son ministère au service de la formation des futurs prêtres du Prado, à Limonest, et comme professeur de théologie fondamentale au consortium des religieux, puis de christologie au séminaire Saint-Irénée (1968-1976).

Il a été ensuite pendant dix-sept ans, prêtre (du Prado) Fidei donum en Corée du Sud, au diocèse de Séoul (1976-1993), avant de revenir au service de l'année de formation internationale au Prado (1993-1994).

Il a confié un jour au quotidien «L'Humanité » : « Mon rapport au Prado remonte à mon adolescence. J'ai connu des prêtres du Prado. J'ai aimé leur style de vie. C'étaient des hommes simples et directs qui voulaient être solidaires des plus pauvres. Mon rapport au Prado est une histoire d'amitié et une volonté de ne pas être en dehors de la mêlée, de souffrir avec, d'espérer avec. »

Il ajoutait, à propos de sa devise épiscopale tirée de la lettre de saint Paul aux Ephésiens: « Vous n'êtes plus des étrangers mais des frères » : « Je ne considère jamais un autre comme un étranger, car je sais ce que c'est que d'avoir été étranger ».

Un événement de son ministère épiscopal a marqué l'Eglise de France : sa lecture, le 30 septembre 1997, à Drancy, de la Déclaration de Repentance des évêques de France à propos de la Shoah. Il a publié, en 2007 avec le rabbin René-Samuel Sirat : « Juifs, chrétiens, musulmans, Lectures qui rassemblent, lectures qui séparent » (Bayard Culture), mais aussi « Newman face aux religions de l'humanité », avec Bertrand de Margerie (Parole et Silence).

Il est membre du Conseil pontifical justice et paix depuis avril 2002. Il avait publié un ouvrage sur ce thème : « La Paix sera le dernier mot de l'histoire » (sur les Messages annuels du 1er janvier pour la Journée mondiale de la Paix, C. de l'école Cathédrale), et « Offre le pardon » (également à partir de l'enseignement de Jean-Paul II, Cahiers de l'école Cathédrale).

Il a aussi publié sur son expérience pastorale : « L'Evangile de Séoul à Saint-Denis » (éd. de l'Atelier) et une « Chronique d'un évêque de banlieue » (Parole et Silence) qui vient de sortir.

Son dialogue avec Jean Boissonnat a gagné en actualité : « L'évêque et l'économiste. Défis et enjeux de l'Eglise dans le monde d'aujourd'hui » (Presses de la Renaissance, 2001).

Mgr de Berranger est aussi l'auteur de méditations sur l'Evangile : « L'Evangile selon Saint-Jean, une lectio divina » (éd. Parole et Silence 2007) et « L'Evangile selon saint Marc » (Ibid. 2008).

Anita S. Bourdin


Anthony

Un seul mot : MAGNIFIQUE
Texte d'une simplicité et d'une force...

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.