L’homme s’est pris pour Dieu en faisant le diable. Maitre de tout, usurpateur plus que gestionnaire, l’homme a un appétit débordant, c’est un goulafre, Tout, tout de suite pour moi tout seul, après moi le déluge, même s’il en va du devenir de ses enfants. Il lui faut dilapider de suite de peur que ce soit son voisin qui mange la pâtée.
Voilà comment nous vivons depuis plus d’un siècle avec un appétit vorace. Aujourd’hui, il faudrait retrouver raison, apprendre à partager les restes, apprendre le respect, être plus juste entre Nord et Sud, pays développés et émergents. C’est un peu comme au jeu du Monopoly à partir du moment où la rue de la paix et les champs Elysées sont attribués on veut bien laisser quelques rues de seconde zone comme consolation à celles et ceux qui ne sont pas nés sous une bonne étoile. Pendant ce temps, là : la banquise fond, bientôt plus de glaciers dans les Alpes, la déforestation bat son plein…
Il nous faut pourtant croire à la réussite de Copenhague, croire que du jour au lendemain la raison remplace la gabegie. Ne serons-nous pas, une fois de plus, endormis sous une pluie de bonnes intentions. Finalement plus nous avançons, plus nous prenons conscience que le salut ne peut venir de l’homme, même si l’Eternel lui fait une confiance totale. Plus que jamais l’appel du temps de l’Avent devient nôtre : « Viens Seigneur, Viens Emmanuel, nous t’attendons ! ».
L'homme s'est cru Dieu, en voulant et croyant maîtriser la nature, maitrise et contrôle jugés nécessaires au nom du sacro-saint développement (économique). On a vu ce que cela a donné...
Dame Nature nous rappelle maintenant à notre petitesse, devant sa grandeur... dont les témoignages abondent (crues,...).
Je vous laisse sur ces deux maximes :
"L'homme pille la nature, mais la nature finit toujours par se venger." (Gao Xingjian)
"Quand l'homme n'aura plus de place pour la nature, peut-être la nature n'aura t-elle plus de place pour l'homme." (Stefan Edberg)
Rédigé par : Anthony | 08 décembre 2009 à 14:53