«Il est descendu aux enfers », cette expression de notre Credo, il m’a fallu beaucoup de temps pour la comprendre, peut-être ?
Temps de silence entre la mort et la résurrection, temps de deuil où chacun est renvoyé à sa propre peine, à sa souffrance toute particulière…
Temps de relecture, de découragement, d’interrogation…
Ainsi , tout serait fini… l’amour n’aurait pas de lendemain, le ciel serait vide ?
Espace laissait à la liberté et au doute…
Mais pourquoi, profiterait-il de ce temps pour aller faire un tour aux enfers ? Diable !
Les patoisants m’ont ouvert une porte à la compréhension. Pour traduire « Seigneur prends pitié », ils nous disent : « Ar’saque nous d’nos miséres », comme si Jésus à la force de ses poignets venait nous retirer du fond d’un puits. Christ ne serait-il pas allé au fond du fond de l’abîme pour y délivrer, s’il le désire, l’homme le plus déshumanisé qui soit au fond du fond du trou. Oui, Dieu ne m’abandonnera jamais, même au fond de l’enfer !
Quelle espérance à la veille de Pâque !
nous sommes tous dans la main de dieu et nous sommes tous les enfants d'abraham
Rédigé par : annemarie riviere | 26 mars 2008 à 21:21
Toute la souffrance du monde dans le creux de la main!
L'image que tu nous proposes aujourd'hui, Bruno me rappelle vivement le retable d'Issenheim qui est exposé à Colmar. Il avait été commandé pour l'"hopital des Antonins", au Moyen Age. Là, on y soignait des malades atteints du "mal des ardents" ou "feu de Saint Antoine".(la peste)
Toute la douleur du monde est dans cette peinture.
Demain tout ira mieux, bonne fête de Pâques!
Rédigé par : Patrick | 22 mars 2008 à 15:49