Le discours de Nicolas à Toulouse m’a fait penser à ces « conversations bateaux » que nous pouvons entretenir autour d’un lit d’hôpital : « Tu as bonne mine », « c’est une question de mois, il te faut être patient », « d’autres avant toi, se sont tirés d’affaire »…
On joue à cache-cache avec le patient. Celui-ci n’est pas dupe, lui-même désire ne pas faire de la peine à celui qui lui adresse des encouragements, lequel n’ose affronter le malade dans sa globalité et préfère jouer à l’autruche sous prétexte de ne pas lui faire de peine…
Mr le président nous assure que l’Etat ne nous laissera pas tomber. Nos économies s’effondrent un peu plus chaque jour, l’inflation est de retour, le prix de l’énergie augmente… Tout va bien, je suis à tes côtés, Carla et moi nous te tenons la main, et puis tu sais de nos jours avec la pompe à morphine, tu ne devrais pas souffrir. Au fait serais-tu toi aussi pour l’euthanasie ?
Ta note me plait bien.
Elle a le mérite contrairement à Nicolas... de ne pas pratiquer "la langue de bois"...
C'est du parlé vrai et j'aime cette façon...!
Et pour tout te dire, Nicolas prends les français pour des "ignares" à qui il peut faire "avaler des couloeuvres"...!
Citation:
"On ne plait qu'aux sots qu'on rassure."
Georges Bernanos.
Rédigé par : Maïténa | 28 septembre 2008 à 19:58