Nous voici donc affrontés à un nouveau danger : la grippe mexicaine. Il y a de quoi avoir peur, décidemment nous sommes mortels, après la grippe aviaire provenant sans-doute d’Asie, nous voici sur le continent américain. Etrange unité du genre humain, solidaire dans l’adversité. Nous connaissons à la minute prés le nombre de victimes, le nombre de cas probables, le nombre de cas avérés, c’est unique ! Comme quoi nous pouvons être bons. Vous imaginez la même mobilisation face à des victimes de conflits armés ou de famine, il suffirait de remplacer la logistique de distribution du Tamiflu et des masques de protection, par du riz et des gilets pare-balles, les méchants seraient mis en quarantaine jusqu’au moment ou ils deviendraient inoffensifs.
Apparemment la pandémie est écartée, tout au moins pour le moment, tout cela risque de se réveiller à l’orée de l’hiver. Décidemment nous ne sommes pas encore en sécurité, nos nerfs finiront bien par craquer…
Bon, c’est dimanche, prenons un bol d’insouciance, c’est salutaire, ne croyez-vous pas ?
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