Le beau temps est là, avec les joies du jardin et les courbatures qui vont avec, prix à payer pour que les ordures disparaissent de la vue. Comment ne pas s’émerveiller de la beauté du printemps, les odeurs du lilas et du muguet en fleurs, les arbres fruitiers qui nous promettent une récolte exceptionnelle, si les saints de glace ne viennent pas contrarier la prévision. La tendresse des verts, les pâquerettes, les boutons d’or et les pissenlits qui viennent moucheter la pelouse, c’est tout un ensemble qui vient nourrir la contemplation du jardinier, lequel ne sait comment remercier son Créateur.
Hier, ce fut une journée de recollection autour du chapître 17 de Saint Jean magnifiquement commenté par Léon. La prière du Christ nous révèle notre Mission pour et au cœur de ce monde. Christ vient détruire le temple avec ses rites pour que nous vivions un culte en Esprit et en vérité dans l’amour du prochain. C’est alors que s’installe un débat fort intéressant sur une Eglise se faisant proche des questions des hommes de ce temps, sur ce qu’est l’être chrétien… Une belle rencontre entre prêtres, entre frères qui nous tourne vers Celui qui nous anime et dont nous goûtons dés ici-bas des fruits de la promesse.
Puis, ce fut le marathon des couples en chemin vers le mariage, je sature un peu, pensez 52 mariages, cela représente 156 rencontres qu’il faut placer en fin de journée, les vendredis soirs ou les samedis. Ce sont 104 histoires différentes et riches, ce sont 52 rencontres toutes aussi surprenantes. Je suis un auditeur passionné qui cherche en eux les traces de la présence du Christ comme des grands-parents accourus précipitamment à la chambre de la maternité pour découvrir les signes d’une filiation : le petit nez de l’arrière grand-mère, les faussettes du fiston, les grandes oreilles du papy….
Bref, quelle est belle la vie lorsqu’elle est reçue comme une bénédiction, fraîcheur de l’âme !
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