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Suite à ma petite réflexion de mercredi sur les soldes, parlons un peu de la S.N.C.F, tant aimée depuis quelques temps. Il faut dire que : la gare St Lazare fermée, les retards successifs dus aux pannes de caténaires, à la présence d’une vache sur la voie ou aux revendications du personnel, attisent l’animosité plus que le soutien. Mais tel n’est pas mon propos, connaissez-vous le prix du kilomètre-train ? Impossible, le prix de votre billet peut aller du simple au double. Il peut être préférable de prendre un billet première classe, moins cher qu’un de seconde, remarquez çà nous permet à nous pauvres bougres de nous prendre de temps en temps pour des cadres supérieurs ou des PDG : à la SNCF rien d’impossible. C’est comme à la Française des jeux, tout dépend de l’instant où vous faites la demande, on peut y gagner, y perdre, c’est selon !
Nous sommes entrai n d’organiser notre pélé du mois de mai à Lyon sur les traces du bienheureux Antoine Chevrier, nous partons à cinquante, avec des réductions pour familles nombreuses, cartes vermeil… Bon courage à Thérèse qui prend les contacts avec le service clientèle de la SNCF !
Drôle d’époque que celle que nous vivons : géniale et surprenante, c’est sans doute cela le marketing. Bruno il faut bien vite te recycler !
Ce jour je désire partager avec vous ce magnifique texte de Albert Hari, (vivre les actes des apôtres, editions du Signe)
D’or et d’argent,
je n’en possède pas, Seigneur,
et à la Banque des Trésors
aucun coffre ne porte mon nom !
Tout ce que j’ai, Seigneur,
est sans valeur du côté de la Bourse :
c’est seulement un peu de tendresse
qui garde les yeux ouverts
sur les malmenés de la vie
et qui, sur eux,
se penche avec douceur
afin de les soulager des fardeaux
qui entravent leur marche hésitante.
De puissance et de gloire,
je n’en possède pas, Seigneur,
et aucun tapis rouge n’est déroulé
sur l’escalier de mon arrivée !
Tout ce que j’ai, Seigneur,
est léger comme le vent :
c’est seulement un peu de joie
qui pose son sourire
sur les cœurs meurtris
et qui verse des gouttes de soleil
sur les habitants de la sombre tristesse.
De science et de génie,
je n’en possède pas, Seigneur,
et aucune de mes inventions
n’est indiquée dans le Livre des Records !
Tout ce que j’ai, Seigneur,
échappe aux statistiques et sondages :
c’est seulement un peu de volonté
qui, sans crainte de fatigue,
se met au travail
pour que justice et paix
fleurissent en tout lieu de mon passage.
Vois, Seigneur, c’est tout ce que j’ai !
Mais de toutes mes forces
je le donne !
Hier, je me suis laissé aller à la douce mélopée des soldes. Il faut bien consommer de temps en temps, lâcher du lest du côté du porte-monnaie. Ce n’est pas avec grand entrain que je m’y en vais mais bon, il faut bien rhabiller de temps en temps le pauvre abbé.
30%, 50%,70%, ces taux me laissent perplexe. Ce la veut-dire combien de marges en temps ordinaires ? Certes certains, et je crois savoir qu’ils sont de plus en plus nombreux, marchandent. Nous tombons dans l’esprit du souk, où il est de bon ton d’obtenir au moins la moitié du prix non affiché. Je n’arrive pas à me faire à cet état d’esprit. Pour moi un prix c’est un prix, il correspond à la juste valeur du produit qui rétribue et le producteur, et les transformateurs, et les intermédiaires, et le vendeur : grand naïf que je suis .
Décidemment, ce monde me surprendra toujours. Je dois être formaté pour un autre, sans-doute.
Comme tu l’as remarqué ami lecteur, depuis quelques temps, je suis assez silencieux : la panne sèche, la difficulté de trouver un peu de temps le matin tôt, la paresse, que sais-je ? Sans-doute aussi, la guerre, l’horreur qui se vit actuellement à Gaza. Certes, il doit être insupportable pour les Israéliens de supporter les tirs de roquettes qui a tout moment peuvent toucher une école, un commerce, un Kibboutz… mais la loi du plus fort qui opprime depuis des décennies un peuple entier a elle-même conduit à l’apparition du Hamas… il y aurait tant à dire. Je suis allé en Israël en 1979, j’ai vu comment en une nuit sur des terres palestiniennes, un village entier d’Israélien s’installait en amenant des maisons préfabriquées sur des camions entourés de char, comment est-ce supportable ? La Palestine est transformée en gruyère pour rendre la situation irréversible, l’eau est entre les mains des seuls Israéliens, pour différencier une terre occupée par les israéliens il suffit de regarder si celle-ci est verdoyante ou désertique… une situation aussi injuste ne peut qu’être source de terrorisme… Alors que la majorité des habitants de ce pays, au-delà des rancunes, désire vivre dans deux pays reconnus et pacifiques… L’avenir est sombre pour la Palestine ! Et celui qui dénonce la politique d’Israël est taxé d’antisémitisme, cela aussi est insupportable ! Devant le silence des pays arabes, la lâcheté de la politique iranienne, la complicité des Etats-Unis, la paralysie de l’Union Européenne… comment croire à un à-venir ? faudra-t-il toujours vivre avec un abcès, à coup d’antalgiques et d’antibiotiques ? On compte les morts, plus de 900 à ce jour, comme les spectateurs dans les tribunes du stade comptent les buts… J’ai mal !
Aujourd'hui, cousinade annuelle, que du bonheur !
Evidemment il y a aura des absents, ils nous manqueront. Il y a aussi et surtout les fidèles, celles et ceux qui ne donneraient leur place à personne d'autres. Nous profiterons de nos oncles et tantes, heureux de les entourer malgré leurs handicaps, Que le Seigneur, nous les gardent longtemps encore ! On aimerait tant entendre de nouveau le chant de tante Marie-Jeanne, les rires de Denise et Fernand, les farces de papa Hubert, Marcelle, Bernard...
Il fait bon, nous replonger dans nos racines, dans cette famille si attachante, on se souvient des nouvel an chez nos grand-parents, de la tartine de pain gâteau beurrée à la confiture... Hum !
Les professions de foi, les concours agricoles d'Audruicq, les mariages, que de bons moments !
On ne peut bâtir l'avenir sans s'appuyer sur ce passé...
Aujourd'hui, il y a les petits neveux et nièces, j'ai du mal à mettre un prénom sur chacun, une famille c'est aussi un éclatement à la manière d'un feu d'artifice. "Allez, dit Jésus, de tous les peuples faites des disciples, pour cela il faut aller de l'avant, partir, c'est aussi cela l'Epiphanie !
Maxime, 19 ans, élève en école d’ingénieur, décède dans un accident de voiture mercredi. Lundi je célèbrerai ses funérailles.
C’est une horreur ! La souffrance de Catherine, sa maman, le mutisme de Bruno, son papa, les pleurs incessants de Julien et Barbara son frère et sa sœur…
Hier soir, nous nous sommes retrouvés avec une trentaine de copains et copines… un partage qui fait du bien qui réchauffe… un super pote ce Maxime, attachant, qui menait sa bande, son bonnet péruvien sur la tête, super, intelligent, il désirait réussir et il avait tout pour cela….
Quel gâchis ! On a envie de gueuler, contre qui ? Contre quoi ?
Catherine la maman dit : « être habitée par la haine », pour le copain qui conduisait… on peut comprendre, mais c’est destructeur !
Un long chemin reste à parcourir… Qui peut comprendre la souffrance de tous ces parents ? Et ils sont nombreux celles et ceux que j’ai essayé d’accompagner de mon mieux depuis des années… je pense à vous chaque jour dans la prière, vous les papas et les mamans, de Johann, Julien, Romain, Guillaume, Amélie, Yann, Damien, Maxime, Hubert…
« Donner sa vie », votre souffrance rejoint à nul doute celle de Dieu lui-même, offrande d’Amour…
Mais j’ai déjà trop dit. Le silence habité de cette : « absence-présence » semble seul respectueux de la souffrance qui sera la vôtre… jusqu’au jour des retrouvailles, je le crois !
Une année nouvelle commence, sous des auspices peu enchanteurs. Certainement que beaucoup auront à souffrir dans les mois qui viennent du contexte économique : ce seront une fois de plus les plus faibles, les plus fragiles qui pâtiront… mais je ne voudrais pas me laisser prendre au piège de ce contexte…
Je pense que 2009 peut-être belle et meilleure si nous y mettons un peu plus d’amour que dans la défunte année 2008. Vivre avec moins, mais vivre entouré de la chaleur des siens, de la confiance des autres, de l’assurance et de la volonté de se donner et d’être utile au bien commun, porteur d’une Bonne Nouvelle qui transcende toutes les idéologies et nous ouvre à la dimension de l’universel…
Pourquoi désespérer de demain !
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