l'abbé bloggeur s'en va quelques jours à la rencontre des amis : Rouen, Le Havre, Vannes, La rochelle, Brive, Toulouse...
C'est avec une grande joie qu'il vous retrouvera début août.
Merci pour votre amitié et vôtre fidélité.
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l'abbé bloggeur s'en va quelques jours à la rencontre des amis : Rouen, Le Havre, Vannes, La rochelle, Brive, Toulouse...
C'est avec une grande joie qu'il vous retrouvera début août.
Merci pour votre amitié et vôtre fidélité.
Rédigé à 08:10 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Voilà encore une réflexion qui va me valoir l’autodafé, mais décidément la lettre que vient de nous envoyer Benoît XVI à l’occasion de l’année sacerdotale me laisse vraiment perplexe.
Que l’Eglise veuille consacrer une année pour réfléchir, prier, appeler, réveiller les consciences sur le ministère presbytéral. Nous ne pouvons que vibrer. Le thème : Fidélité du Christ, fidélité du prêtre, nous le faisons nôtre.
Que la figure du curé d’Ars soit le seul modèle qui anime la réflexion du Saint Père, et voilà l’ami du père Chevrier décontenancé. Les abbés Vianney et Chevrier étaient contemporains, l’un dans le milieu rural l’autre dans le monde ouvrier, les deux font le même constat, les hommes de leur temps ne connaissent pas Jésus-Christ et l’Evangile. Tous les deux axent l’une de leurs priorités sur la vie et l’authenticité du prêtre, qu’il soit un véritable disciple du Christ pour être apôtre. Le curé d’Ars va axer l’essentiel sur les actes de piété et la pénitence, là où Chevrier va tout axer sur l’Evangile : « Connaître Jésus-Christ c’est tout », connaître, aimer, suivre.
La spiritualité, le ministère du prêtre au 21° siècle ne peuvent se calquer sur celle de Jean-Marie Vianney, curé au 18° siècle d’un petit village de plus de 200 âmes. Jean-Marie Vianney me semble très marqué par le Jansénisme et l’approche d’un Dieu de crainte. Certes, ne me faites pas dire que le péché et le mal ne sont pas à l’œuvre dans ce monde, mais le Christ m’invite vraiment, sous le regard de St Jean, à regarder ce monde avec espérance, lui qui est venu nous offrir le salut et la vie.
Que cette année sacerdotale me fasse grandir dans la fidélité au Christ ! Allons au large ! Passons sur l’autre rive ! A vin nouveau outre neuve !
Le 20° siècle nous a donné de belles figures de prêtres à travers le monde, proches souvent des petits et des humbles, pourquoi ne pas mettre en valeur ces multiples charismes, l’horizon de Jean-Marie Vianney me semble bien restreint.
Rédigé à 16:56 dans vie spirituelle | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
L’orchestre national de Lille, Jean-Claude Casadesus, hier soir à la salle du manège d’Aire sur la Lys : un enchantement !
Mozart et l’ouverture de Giovanni : l’énergie du désir. C’est voluptueux comme l’ensemble de l’œuvre du Maître. Chopin interprété par Marc Laforêt, et nous voici plongés dans la grâce de l’auteur tombé amoureux de Kontancja Gladkowska nous traduisant l’émotion qui l’envahit. Quand à Beethoven et sa symphonie n°7, le rythme de la marche funèbre, le tourbillon vertigineux de l’apothéose… nous aurions aimé un instant être dans le corps, dans la peau de Jean-Claude Casadesus pour ressentir la jouissance, l’émoi du chef entrainant son orchestre, emporté par le mouvement…
La nuit fut bonne !
Mon Dieu, merci de nous avoir créés pour la beauté, la grandeur, la sainteté.
Rédigé à 08:12 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
- Venir rencontrer des frères et des sœurs. Des liens se tissent au long des années, nous sommes heureux d’être ensemble. J’aime être là avant l’heure, serrer les mains, accueillir celles et ceux qui arrivent. « Tiens, il y a bien longtemps que je ne t’ai vu… », « Comment va ton fils depuis qu’il est parti en stage aux USA »… A l’inverse je m’inquiète de ne plus voir Lucien gravement malade depuis quelques temps… nous sommes comme les colonnes de la collégiale reliées entre elles avec pour clef de voûte le Christ. Il m’est douloureux quelque temps d’être moi-même absent et de ne pas retrouver cette assemblée que j’apprécie.
- Ma deuxième bonne raison de sortir de mon lit pour célébrer l’Eucharistie, est que se vit là ce qui donne sens à ma vie. La rencontre entre l’humain et le divin. Comme le dit si bien F. Varillon, ce que j’ai humanisé au cours de la semaine, de ma journée, Christ le divinise. « Comme l’eau se mêle au vin pour le sacrement de l’Alliance nous sommes unis à la divinité de celui qui est venu en Jésus épouser notre humanité », nous devenons le Corps que nous recevons. Le sens de ma vie est éclairé par ce repas eucharistique dans lequel Christ fait le sacrifice de sa vie pour le salut de l’humanité.
- La troisième bonne raison de sortir de mon lit, c’est tout simplement de remplir la tâche qu’un ami m’a confiée : « Fais cela en mémoire de moi », à la manière de ma voisine que j’estime qui me donne ses clés pour arroser ses plantes et surveiller sa maison en son absence…. Je suis heureux de répondre à la demande d’un ami fidèle.
- La quatrième bonne raison, c’est qu’avec l’Eucharistie, c’est toute la vie que je reçois comme un cadeau de Dieu, événements joyeux ou douloureux, rencontres, réussites mais aussi échecs tout m’est donné par grâce. Comment ne pas dire merci !
Je pourrai trouver d’autres raisons mais celles-ci me suffisent, et toi mon ami as-tu de bonnes raisons de sortir de ton lit le dimanche matin ?
Rédigé à 07:33 dans vie spirituelle | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 4, 35-41)
Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule en paraboles. Le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ; et d'autres barques le suivaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait d'eau.
Lui dormait sur le coussin à l'arrière. Ses compagnons le réveillent et lui crient : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n'ayez pas la foi ? »
Saisis d'une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
Les disciples et la foule ont entendu au cours d’une journée entière, Jésus leur parler. Nous aurions envie de dire : « quelle Chance ! », Ils peuvent boire à la source, « Le Verbe » est à leur portée, ils entendent Dieu lui même leur parler… Comment à la suite de cela ne pas être en confiance, Dieu est là avec nous, il nous sera toujours fidèle, jamais il ne pourra nous abandonner. Rappelons-nous la parabole de la brebis égarée, celle du Fils et du Père prodigue, la petite graine de moutarde, le semeur…..
La tempête est là : l’adversité, le mal et le péché qui habitent et abiment nos existences, la sensation d’abandon, l’échec….
Deux réactions émergent :
- Nous sommes perdus, tout est foutu, l’espérance est morte…
- Dieu nous a abandonnés, il reste insensible au malheur de l’homme, « cela ne te fait rien ». Pourquoi Dieu devant tant de souffrances, devant la mort ?
« Silence, Tais-toi », Jésus prononce souvent cette phrase lorsqu’il est devant un possédé, devant les démons, devant le mal… Jésus est venu gagner le combat contre le mal, il est ce Sauveur tant attendu depuis Adam, qui nous introduira dans la Lumière du Père…
Crois-tu cela ? Aie confiance ! Pourquoi avoir peur ? Fais grandir en toi la foi !
Rédigé à 08:04 dans bible | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Que je rassure certains de mes lecteurs, j’accueille avec joie comme confrères dans le presbyterium, Emmanuel et Pierre qui seront ordonnés demain dans la cathédrale d’Arras. J’espère qu’ils seront nombreux dans le futur, les jeunes qui entendront au cœur de leur vie l’appel du Seigneur à se donner pour apporter aux hommes de ce temps : L’Evangile du Christ.
Permettez-moi néanmoins, amis lecteurs d’exprimer ma sensibilité. Permettez-moi de croire qu’il y a un abime entre la sensibilité de beaucoup de nos contemporains, leur attente « d’une Eglise proche en étroite solidarité avec l’ensemble de la famille humaine… »
Etroite solidarité de l'Eglise avec l'ensemble de la famille humaine
Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur coeur. Leur communauté, en effet, s'édifie avec des hommes, rassemblés dans le Christ, conduits par l'Esprit-Saint dans leur marche vers le Royaume du Père, et porteurs d'un message de salut qu'il leur faut proposer à tous. La communauté des chrétiens se reconnaît donc réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire. Gaudium et spes concile VaticanII
Et ce qu’expriment d’autres courants spirituels avec lesquels je ne me sens vraiment pas en phase.
En famille, il m’arrive d’être en désaccord sur certains points avec mes frère ou sœurs, j’exprime mon point de vue, parfois je peux aller jusqu’à être absent de tel ou tel rassemblement, néanmoins je remercie chaque jour le Seigneur de la famille dont je suis issue, fier des parents et de la fratrie à laquelle j’appartiens.
Rédigé à 14:47 | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Une rencontre entre prêtres de chez nous d’origine africaine et leurs doyens fut pour moi une vraie cure de jouvence. La fraîcheur, la joie et la spontanéité dans l’Eglise nous vient de ce continent. Avec de vraies questions : C’est Jésus qui doit être premier dans notre action pastorale, comment peut-on sacramentaliser des gens qui n’ont pas la foi ?... échanger entre prêtres sur ces questions, quel bonheur !
Dimanche à la cathédrale d’Arras, messe d’ordination dans la droite ligne du retour en force des fonds d’armoire de sacristie inusités depuis des décennies, le prêtre : l’homme du sacré…
Vous ne m’y verrez pas ! Quelle souffrance pour aujourd’hui, pour demain !
Je communie au Commentaire de Léon Hamain dans son journal : « Le temps approche où on déclarera le rite tridentin rite ordinaire numéro 2, sur le même plan que le missel de Paul VI après Vatican 2, avec obligation faite à tous les prêtres de célébrer aussi bien l'un que l'autre ! Pourquoi pas? Je connais quelqu'un qui ne le fera jamais, quoi qu'en dise le Pape. On n'impose pas les conclusions de dérives magouillantes et de manques d'honnêteté intellectuelle et de respect de la pratique écclésiale. Non, encore une fois, au fondamentalisme romain du pouvoir qui ne peut être que contraire à l'évangile et qui paralyse actuellement nos efforts d'évangélisation. Dernière mode qui va dans le même sens : Présenter le curé d'Ars, qui fut certes un grand saint et une référence à son époque, comme référence pour le ministère presbytéral d'aujourd'hui est tout à fait inadmissible et contraire à toute saine théologie du ministère et des vocations d'après Vatican 2.
Mon Dieu où allons-nous? Où me situer? »
Rédigé à 09:07 | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Je ne sais ce que j’aurais écrit sur ma feuille blanche si je passais le baccalauréat ce matin, ni de quelle note ce travail aurait été gratifié. Mais je trouve que les questions de philo sont toujours aussi passionnantes.
Qu’est-ce que l’homme si ce n’est un être de désir ? Nous sommes faits pour nous projeter dans l’avenir, pour être habités de rêves et d’utopies. Sinon c’est la mort ou la névrose qui nous guettent. Oui, s’il y a bien quelque chose qui n’est pas absurde c’est de désirer.
Quand à l’impossible ? Évidemment l’Evangile me dit que ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu, d’une manière plus naïve il nous est dit qu’à l’impossible nul n’est tenu. Mais qui peut vraiment juger qu’un projet, une idée, un défi seront impossibles à réaliser, le temps qu’ils en sont au stade du désir, tout est possible. Ce n’est qu’après l’échec ou la réussite que l’on pourra juger de l’absurdité du concept. Ce que je sais c’est que le jour où je ne désirerai plus, je ne serai plus ce que je suis et qu’il vaut mieux pour moi croire à l’impossible que d’être sans cesse dans les limites du réalisable. Qui aurait pu parier sur la chute du mur de Berlin ?
Vive les Christophe Colomb et les Neil Amrstrong de demain avec eux j’ai envie de décrocher l’Amérique et la Lune. Vive les Jésus-Christ et les Martin Luther King, avec eux je veux croire que le loup se couchera au côté de l’agneau que les blancs et les noirs se donneront la main….
Rédigé à 17:03 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 14, 12-16.22-26)
Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l'on immolait l'agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour ton repas pascal ? »
Il envoie deux disciples : « Allez à la ville ; vous y rencontrerez un homme portant une cruche d'eau. Suivez-le.
Et là où il entrera, dites au propriétaire : 'Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?'
Il vous montrera, à l'étage, une grande pièce toute prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »
Les disciples partirent, allèrent en ville ; tout se passa comme Jésus le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque.
Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit, et le leur donna, en disant : « Prenez, ceci est mon corps. »
Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.
Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude.
Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'à ce jour où je boirai un vin nouveau dans le royaume de Dieu. »
Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
« Prenez, ceci est mon corps. »
Ainsi donc le pain rompu, brisé, partagé sur lequel Jésus prononce la bénédiction devient son corps donné, acte de pure gratuité, rencontre entre le divin et l’humain pour ne plus faire qu’un. La carte postale à 50 centimes d’euros qu’achète la petite fille n’a plus de prix lorsqu’elle arrive par les mains du facteur, porteur de quelques paroles d’amour, posée sur la cheminée elle deviendra présence, preuve réelle d’un amour inestimable. Le pain du boulanger sur lequel Jésus répand le don de sa vie en signe d’amour, n’a plus de prix, il devient signe de sa présence indéfectible aux côtés des hommes.
« Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude. »
Comme la pluie arrose la terre pour faire germer le grain, comme la sève qui se répand au cœur de la plante jusqu’aux extrémités des feuilles, comme le sang qui oxygène le corps dans son ensemble et nourrit chaque cellule, le sang versé de l’Agneau que l’on sacrifie à l’abattoir de la déraison devient la rosée qui humidifie la terre et la rend féconde. Signe d’une alliance, d’un pacte d’Amour scellé pour l’éternité entre Dieu et la multitude des hommes de toutes races, peuples et langues…
« Je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'à ce jour où je boirai un vin nouveau dans le royaume de Dieu. »
Le Signe annoncé à Cana se réalise, La Passion devient ce temps de l’assèchement où le sang de l’Alliance se répand sur l’humanité dans l’attente du vin nouveau offert dans le royaume. Toutes les faims et les soifs des hommes seront enfin comblées, habitées d’une présence qui se fait « présent » pour chacun.
Rédigé à 08:14 dans bible | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Aujourd’hui, nous fêtons l’un des saints les plus importants du calendrier : Barnabé, chargé de fermer le robinet de Médard. Dieu sait que cette année Barnabé a beaucoup à faire car Médart n’y est pas allé de main morte, que d’eau, que d’eau !
C’est notre saison estivale qui est en jeu, retrouverons nous le temps maussade de l’année précédente, rencontrerons-nous une canicule estivale à enfermer tous les vieux dans le réfectoire climatisé de chaque maison de retraite ? Manière de prouver que les investissements précédents ne sont pas vains ! La nature ne nous fait pas de cadeau. L’heure est toujours à l’imprévu.
C’est un peu comme en politique : Mr Bayrou devenu le quatrième homme, bien fait il n’avait qu’à être plus poli et moins revêche avec Dany le rouge devenu le vert. Martine a eu chaud a un poil prés elle devenait le troisième homme, Dany la talonne. Il faut dire que Ségolène ne l’a pas beaucoup aidée. Olivier m’a beaucoup déçu, on aurait espéré qu’il dépasse les 10%, il faut dire qu’à la poste il n’a toujours pas obtenu le cyclomoteur espéré et qu’il doit toujours se contenter du Vlib jaune des années 80. Jean-Marie s’accroche, il n’a toujours pas compris que la retraite avait sonné..
Ah Mon Dieu, on ne sait plus vers quel saint du calendrier se tourner !
C’est désespérant !
Rédigé à 07:47 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Cette phrase de St Paul dans la lettre aux éphésiens au chapitre 5 devient insupportable lorsqu’elle s’adresse aux femmes : « les femmes, à leur mari, comme au Seigneur Jésus ».
Et si nous traduisions : femmes mettaient vous sous le regard d’amour de votre mari, comme on se met sous le projecteur.
Son regard vous rendra : « resplendissante, sans tache, ni ride… », de fait qu’est-ce qui me donne ma beauté, si ce n’est le regard que tu portes sur moi.
Alors nous pouvons accueillir la suite de la lettre :
« Vous, les hommes, aimez votre femme à l'exemple du Christ : il a aimé l'Église, il s'est livré pour elle ;
il voulait la rendre sainte en la purifiant par le bain du baptême et la Parole de vie ;
il voulait se la présenter à lui-même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni aucun défaut ; il la voulait sainte et irréprochable.
C'est comme cela que le mari doit aimer sa femme ».
Qui ose encore dire que ST Paul était un misogyne ?
Rédigé à 07:54 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Depuis vendredi, plus de lignes téléphoniques, plus d’internet. Avec la concurrence, les différents serveurs ont accès au réseau et un technicien de « neuf » ou de « sfr »… a pu écraser nos lignes. Voilà la raison invoquée…
Plus de mails, plus d’accès internet, plus de téléphone, à la rigueur plus de télé puisque celle-ci est reliée à la livebox : l’Horreur.
L’homme moderne, sans électricité, sans moyens de communication est comme un rameur sans rame au milieu de l’océan.
Nous sommes des esclaves enchaînés, dépendants…
Et Paul disait dans la lettre aux romains que la liturgie nous offrait hier, que le baptême fait de nous des Fils, des héritiers et non des esclaves. De l’humour , Bruno !
Heureusement, il y avait la fête des mères et une rencontre avec de bons amis, pour m’évader….
« il est libre Max, il y en a même qui l’ont vu voler… »
Rédigé à 16:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Quelle joie hier soir, de participer à une conférence de Timothy Radcliffe, ancien Maître de l’ordre des dominicains. Un Croyant qui dit sa foi, avec grande simplicité, dans la joie. Un homme de son temps, en phase avec notre époque qui nous invite à ne pas vivre dans un ghetto, à être fiers de ce que nous sommes. L’Eucharistie comme le lieu vital où se joue un drame en trois actes : celui de la foi en un Dieu miséricordieux, une foi toujours à l’épreuve du doute, une foi en quête de vérité et en dialogue avec notre monde. Le deuxième acte étant celui de l’Espérance, dans un monde qui désespère l’homme de son avenir, sur une planète en danger, la mort-résurrection du Christ nous invite à vivre le Présent comme germe d’avenir. Le troisième acte : l’Amour dans une Eglise qui vit le double mouvement de se rassembler et d’être envoyée au monde. Timothy n’hésite pas à aborder le sujet de l’ordination de prêtres mariés, l’Eglise doit sans cesse mettre les exclus, les petits au centre, parlant des homosexuels, des divorcés remariés…
J’aime ton Eglise Timothy, une Eglise faite depuis 2000 ans d’hommes et de femmes, pécheurs, et branquignoles à l’image de ses apôtres et de ses disciples que Jésus n’est pas allé chercher chez les scribes, les maîtres de la Loi, les pharisiens, mais chez les prostituées, les publicains, les zélotes et les pêcheurs…
Rédigé à 07:34 dans vie de l'Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 28, 16-20)
Au temps de Pâques, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.
Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.
Jésus s'approcha d'eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre.
Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ;
et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. »
« Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde », le « Je » est celui de la Trinité, de ce Dieu Unique, parce qu’il n’y a qu’un seul Dieu.
De ce Dieu Unique parce qu’il est inégalable, insoupçonné, déroutant, parce que nous ne pourrons que l’approcher et que l’éternité ne saurait suffire à mieux le connaître.
Dieu unique parce qu’Un, Un dans cette relation d’amour entre le Père, le Fils et l’Esprit.
Dieu présent à la vie des hommes, Dieu présent à ma vie, maintenant, demain et pour les siècles des siècles.
« JE SUIS » révélé à Moïse est Celui qui se révèle à moi aujourd’hui, Merci Jésus, infiniment merci de te révéler grâce aux évangiles, au témoignage de Paul et de tant de témoins depuis 2000 ans. Merci, infiniment merci à celles et ceux qui depuis 55 ans me partagent leur foi et leur espérance en Toi, Dieu d’Amour.
Heureux, je le suis en baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Quel bonheur de plonger dans la cuve baptismale des enfants comme Mattéo et Camille, dimanche dernier ou Valérie, cette jeune maman, à Pâques dernier. Puissent-ils eux aussi découvrir la « hauteur, la largeur et la profondeur » de ton Amour.
O Trinité Sainte, embrase-moi de ton amour, que ta chaleur brûle mon âme, que je sois jour après jour un ardent missionnaire, heureux de partager à mes frères la confiance que tu remets en l’Homme. Que ce « Allez donc » résonne et raisonne sans fin dans mon être, dans le cœur de chacun.
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Hier, rencontre des copains pradosiens sur le Pas-de Calais. Je m’émerveille de nos aînés qui portent le souci de l’avenir de notre Eglise, ne regardant pas en premier la diminution du nombre des prêtres mais ce peuple qui attend l’Evangile, le peuple de ceux qui souffrent et attendent la compassion, le peuple de ceux qui sont sans espérance et recherchent une lumière. L’Eglise met sa lumière sous l’éteignoir ! « L’Eglise est comme un malade qui perdrait son sang par une veine sans que personne ne s’en préoccupe… » Disait l’un d’entre-nous.
Ce qui est désespérant c’est que nous n’avons personne à qui exprimer ces inquiétudes…
Dimanche, au cours de la super fête de famille qui nous réunissait, chacun est venu me parler de la situation de la région d’Audruicq, le curé part pour une intervention chirurgicale, il sera absent pour plusieurs mois, les chrétiens sont laissés à eux-mêmes, consternés, avec le sentiment d’être abandonnés, négligés, là encore sans personne à qui exprimer leurs inquiétudes …
Ils sont comme un troupeau sans berger…
A croire que les responsables se trouvaient dans l’AirBus Rio-Paris …
Rédigé à 08:15 dans vie de l'Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Hier, jubilé de 10 religieuses dont Lucie-Agnés de la communauté d’Aire.
Nous nous sommes retrouvés à la maison mère des sœurs de la Providence à Mesnil-Esnard. Messe pontificale, prés de trente prêtres dont beaucoup de jeunes, deux évêques : celui de Rouen et son confrère d’Evreux, un vicaire général, une tripotée d’enfants de chœur à la sortie de l’adolescence, d’autres plus grands qui auraient bien pu être séminaristes, bref que du beau monde. L’encens coulait à flot, les prêtres plus jeunes rivalisaient tous avec le beau col romain, génuflexion par-ci, communion sur la langue par là, mains jointes pouces croisés, il y avait même un genre de grand enfant de chœur ou de jeune moinillon avec amict, aube et cordon qui laissait apparaître des collants noirs, juste la petite touche rétro suffisante, Tout était super bien orchestré, rien à redire. L’évêque du lieu style british, un peu précieux, présidait en s’impliquant très bien par les chants, celui d’Evreux, rondouillard lui, cultivait le relationnel et commenta l’Ecriture, il a bien parlé…
Tout ceci devant une communauté de religieuses qui donnent le témoignage d’une réelle vie fraternelle, simple, joyeuse avec de nombreuses sœurs malgaches qui apportent de la fraîcheur par leurs chants et leurs danses. Le peuple quand à lui participait bon enfant à cette célébration priante…
Eglise d’hier et d’aujourd’hui, ce que l’on croyait mis aux oubliettes revient en force, la simplicité en phase avec le peuple et le temps fait place à l’ordre, le clergé retrouve les fastes d’antan et sa singularité…
Pendant ce temps, une religieuse amie qui se retrouve dans une localité isolée du diocèse de Rouen, se débat comme elle peut avec trois autres laïcs chargés de la paroisse sans prêtre. On imagine mal l’un de ces jeunes abbés présents hier, aller vivre en cette terre de mission…
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Hier, Tonton Francis et Janine fêtaient leurs dix ans de mariage, très belle fête de famille !
Ce fut l’occasion pour moi de remettre les pieds sur le sol de la ferme de mes grands-parents paternels. Waouh ! Cela n’était pas arrivé, je crois depuis prés de 15 ou 20 ans. Le cadre est encore identique, voilà le décor de mes jeux d’enfants lorsque je venais là en vacances chez les grands parents, mais aussi que de fêtes familiales ne se sont vécues là ! Un vrai bain de jouvence dans l’esprit de famille, un peu comme avec l’assemblée des chrétiens de ce matin où nous fêtions notre Esprit de famille, L’Esprit de Pentecôte.
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