patati-patata

Viens, viens Vite !

Viens, viens Vite, Esprit de Pentecôte,

Viens gratouiller la mitre de nos évêques, qu’ils aient l’audace des apôtres pour appeler à des ministères nouveaux des hommes et des femmes, que tous les baptisés se sentent envoyés au delà de toute frontière.

Viens, viens vite, Esprit de Vérité,

Viens chatouiller les mufles de notre pape, qu’il ait la fougue de Pierre pour aller chercher son frère de Constantinople, son cousin de Moscou, son copain de Canterbury, qu’ils aillent ensemble à Jérusalem réaliser l’œcuménisme sur la terre du Christ !  Et nous aurons la certitude de communier ensemble à ton désir d’unité.

Viens, viens vite, Esprit de tendresse,

Viens émoustiller tous ceux et tous celles qui, par paresse, par conviction, par désillusion ont pris la poudre d’escampette, les chemins de traverse et ne se retrouvent plus à la table communautaire pour partager ton pain de vie. Que nous retrouvions ensemble l’Esprit de famille !

Oui, viens, viens vite que nous ouvrions les fenêtres, que les verrous de nos portes soient à jamais descellés, que les greniers soient vidés de toute breloque, que tout ce qui encombre soit emmené à la déchetterie des faux-semblants, que nous soyons transparents, fraternels et créatifs… Oui Viens, viens vite, Esprit Saint !

Du bonheur !

A quelques jours de leur ordination : Johann,  Sébastien, Dominique, Lionel, Benoît vivent un temps de retraite. J’ai l’honneur de l’animer. Nous vivons ensemble de magnifiques temps de partage autour des évangiles de chaque jour, la liturgie nous a gâtés. Puis un topo très pradosien  sur la crèche, la croix et le tabernacle, une journée intitulée : « à quelques jours » replaçant chacun devant le don de lui-même qu’il s’apprête à vivre. Bonheur de rencontrer des hommes mûrs et prêts pour vivre le ministère auquel ils se préparent depuis plusieurs années, des hommes enthousiastes proches des réalités humaines, habités de l’Evangile :Un bain de jouvence.

Bonheur aussi d’être avec la communauté de Belval, boostée par sa fusion avec deux autres communautés, joie des sœurs de recevoir une jeune professe et une postulante. La vie est là !

Que l’Esprit de Pentecôte nous donne le souffle de l’audace !

Halte pour quelques jours.

Le bloggeur est absent jusque vendredi, il anime une retraite pour les futurs prêtres du séminaire interdiocésain de Lille.

Quelques jours pour prendre de la hauteur, vivre des remises en cause, se nourrir de la Parole de Dieu auprès des trappistines de Belval.

Merci de patienter, à samedi.

Bien fraternellement.  

S’élever,

Ce matin je me réveille en apercevant cette montgolfière par la fenêtre de la chambre. Tout un symbole.

La vie ne prend tout son sens que lorsque nous prenons le temps de nous arrêter, lorsque nous la vivons à la troisième dimension, lorsque nous prenons de la hauteur.

Tu nous invites sans-cesse, Seigneur, à nous élever. Pour admirer la beauté des choses et savoir en rendre grâce, pour me révolter avec celles et ceux qui sont écrasés, bafoués, pour oser adresser une demande de pardon à celui que j’ai blessé.

Merci Seigneur, de m’avoir mis sur deux jambes à 1m80 de hauteur, quelle est triste la vie du fraisier ! Merci surtout de me permettre avec mon intelligence et mon affectivité de m’arrêter pour découvrir les signes des temps.  Que souvent je sois capable de m’arrêter, de faire le point, de m’élever.

Evangile du dimanche 24 mai.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 17, 11b-19)

 À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m’as donné en partage, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
Quand j'étais avec eux, je les gardais dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné. J'ai veillé sur eux, et aucun ne s'est perdu, sauf celui qui s'en va à sa perte de sorte que l'Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, en ce monde, pour qu'ils aient en eux ma joie, et qu'ils en soient comblés.
Je leur ai fait don de ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu'ils ne sont pas du monde, de même que moi je ne suis pas du monde.
Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais.
Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Consacre-les par la vérité : ta parole est vérité.
De même que tu m'as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu'ils soient, eux aussi, consacrés par la vérité.

 

St Jean nous place au cœur de la prière de Jésus, dans son intimité avec le Père. Nous sommes l’objet de sa prière et de sa préoccupation, l’humanité est au centre, au cœur de la vie Divine.

Il demande pour nous la fidélité pour que nous soyons un comme Lui.

Il désire nous combler et nous combler de joie.

Pour vivre cette fidélité, il nous donne par grâce sa Parole, sa Parole et vérité.

Il nous confie une mission, il nous envoie dans le monde, mais nous ne sommes plus de ce monde nous qui  sommes déjà associés à sa divinité.

A travers ce passage d’Evangile nous nous sentons appelés à vivre en fidélité avec Dieu : Trinité d’Amour. Une seule voie s’offre à nous la Parole, puissions nous être familiers de celle-ci, l’aimer avec tendresse, la croquer, en faire notre compagne de chaque jour. Elle nous extirpe du mensonge, elle fait de nous des citoyens du ciel, elle nous rend différents mais aussi porteurs d’espérance et de Bonne Nouvelle auprès de nos frères en humanité.

Aubes blanches.

Avec les mois de mai et de juin, voici les célébrations de profession de foi qui vont égrainer chaque dimanche. Hier, ils étaient 115, dimanche ils seront 55… des chiffres importants qui masquent le fait que la majorité des enfants  de notre région ne sont plus catéchisés, aujourd’hui.

Ces célébrations me permettent d’être en contact avec la génération des parents que je rencontre peu dans les activités d’Eglise. Une attente forte chez eux se fait sentir : rencontrer une Eglise qui ne les juge pas, une Eglise tolérante, une Eglise qui soit capable de dévoiler le trésor qui l’habite sans emphase,  sans vocabulaire  ésotérique. Ils recherchent non une Eglise enseignante mais une Eglise qui accompagne, Une Eglise qui invite à vivre des expériences, une Eglise qui initie…

Un vrai défi, pour les apôtres d’aujourd’hui, mais avouons que cela est exaltant !

Jour de fête : détente.

Petites histoires pour se faire plaisir et que beaucoup sans-doute connaissent déjà :

1-      Quelle similitude entre notre ministre de l’agriculture et de la pêche Mr Michel Barnier et Jésus de Nazareth ?

Tous les deux clament : « ne pêche plus ».

 

2-      Un type meurt sur la frontière franco-belge. Quand il arrive au ciel, Saint-Pierre lui dit :
- Bon, votre vie sur terre... Pas terrible : pas souvent à la messe, un blasphème, quelques adultères... Je ne peux pas vous faire entrer au paradis. Mais comme vous n'avez rien commis de grave, et que vous êtes mort sur la frontière, je vous laisse le choix entre l'enfer belge et l'enfer français.
 - Mais Saint Pierre, je ne connais ni l'un ni l'autre ! Pourriez-vous m'en dire un peu plus ?
- Eh bien, l'enfer belge, on vous met dans une grande marmite pleine de purin ; des petits gnomes très, très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite ; un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée.
- Et l'enfer français ?
- Eh bien l'enfer français, on vous met dans une grande marmite pleine de purin ; des petits gnomes très, très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite ; un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée... Mais moi, je serais vous, je prendrais l'enfer français...
- Mais Saint Pierre, c'est la même chose !
- Non. Dans l'enfer français, un jour les gnomes sont en grève, un jour on n'a pas livré les bûches, un jour le dragon est en RTT, un jour on ne trouve plus la marmite, un jour on n'a pas commandé le purin...

ils déversent leur lait....

Les agriculteurs sont dans la rue et nous pouvons les comprendre. Quel salarié accepterait que ses revenus soient divisés du tiers en quelques mois. Pendant que les transformateurs et la grande distribution continuent d’augmenter leurs marges, le producteur est étranglé.  Une fois de plus il ne fait pas bon travailler de ses mains, celles et ceux qui tirent bénéfice de ce labeur sont à l’autre bout de la chaîne.

C’est la dure loi du marché qui règle nos échanges et qui devrait dit-on bénéficier aux consommateurs que nous sommes, ce qui est totalement illusoire puisque les transformateurs et les distributeurs  sont déjà des multinationales  qui vivent peu de concurrence entre eux.

Le monde est ainsi organisé au profit de quelques uns qui tirent les ficelles à leur seul profit.

Annoncer l’Evangile c’est aussi dénoncer tout ce qui vient fausser les rapports économiques équitables entre les hommes.

Ecoutez ceci, vous qui écrasez le pauvre pour anéantir les humbles du pays, car vous dites : « Quand donc la fête de la nouvelle lune¹ sera-t-elle passée, pour que nous puissions vendre notre blé ? Quand donc le sabbat sera-t-il fini, pour que nous puissions écouler notre froment ? Nous allons diminuer les mesures, augmenter les prix, et fausser les balances. Nous pourrons acheter le malheureux pour un peu d'argent, le pauvre pour une paire de sandales. Nous vendrons jusqu'aux déchets du froment ! » Le Seigneur le jure par la fierté d'Israël : « Non, jamais je n'oublierai aucun de leurs méfaits.² » Amos, 8, 4-7.

Ascension,

 Ainsi donc après s’être abaissé, Dieu en Jésus s’élève. Il ne s’agit pas de regarder là haut dans le ciel. Il s’agit d’entrer dans un mouvement celui du cœur même de Dieu, s’abaissant jusqu’à l’anéantissement par amour pour nous, s’élevant pour nous introduire dans son amour trinitaire, se faisant présent, tout autrement, pour nous laisser la liberté d’agir, de répondre, de continuer la tâche…

La flamme du cierge pascal s’éteint pour qu’à notre tour nous devenions les petits flambeaux qui illuminent le monde de la tendresse même du Père.

Nous sommes invités nous aussi à nous « élever », dans la beauté, la grandeur, la sainteté…

Chaque fois que je chute, c’est le monde qui s’abime, chaque fois que je m’élève c’est le monde qui grandit, lui-aussi. Notre devenir est collectif, même si c’est chacun, chacune d’entre-nous qui est aimé du Père, pour lui-même, c’est ensemble que nous obtenons le salut.

 

Ainsi donc, il ne s’agit pas de prendre l’ascenseur,  mais d’entrer dans le mouvement de l’incarnation, de ce Dieu qui vient partager notre humanité pour que l’homme soit à jamais participant de sa divinité. La rédemption et l’incarnation sont les deux mouvements du cœur de Dieu, puissions nous battre à l’unisson avec lui !

 

il s'agit de nous laisser toucher par la grâce à la manière du violon touché par l'archet.....

Il était abîmé et rafistolé, et le commissaire-priseur
Se demandait s'il valait la peine
De perdre du temps pour ce violon,
Mais il l'a levé à bout de bras en souriant :
« Combien en donnez-vous, les amis », s'est-il écrié,
« Qui va commencer les enchères pour moi ? »
« Un dollar, un dollar » ; puis, « Deux ! » « Seulement deux ?
Deux dollars, qui va en donner trois ?
Trois dollars, une fois ; trois dollars, deux fois ;
Pour trois dollars. . . » Mais non,
Du fond de la salle, un homme aux cheveux gris
S'est avancé et a pris l'archet ;
Après avoir essuyé la poussière du vieux violon,
Et accordé les cordes détendues,
Il a joué une mélodie pure et belle
Semblable au chant des anges.
 
Lorsque la musique s'est arrêtée, le commissaire-priseur,
D'une voix calme et basse, a dit :
« Combien pour le vieux violon ? »
Et il l'a levé avec l'archet.
« Mille dollars ! qui en donnera deux mille ?
Deux mille ! Qui en donnera trois mille ?
Trois mille, une fois ; trois mille, deux fois ;
Adjugé, vendu ! »
La foule a applaudi, mais certains se sont écriés :
« Nous ne comprenons pas vraiment
ce qui a changé sa valeur ! »
La réponse ne s'est pas fait attendre :
« C'est le toucher du maître. »
 
Beaucoup d'hommes dont la vie est désaccordée,
Qui portent les cicatrices du péché,
Sont bradés devant la foule insensée.
Tout comme le vieux violon.
Une assiette de soupe, un verre de vin,
Une partie de cartes, et ils reprennent la route.
Ils sont mis à l'écart,
adjugés et presque vendus.
Mais le Maître survient, et la foule insensée
Ne comprend jamais très bien
La valeur d'une âme et le changement qu'a opéré
le toucher du Maître.

Ségolène et Martine, je t’aime moi non plus.

Nous venons d’apprendre que Ségolène et Martine vont faire meeting commun à quelques semaines des élections européennes,  Bérézina annoncée oblige.

La lutte pour le pouvoir est acharnée, à toi le PS à moi la prochaine campagne contre Nicolas. A force de demander pardon pour les fautes des autres, Ségolène en vient à implorer le pardon auprès de Martine. Là je m’aventure, je vais sans doute trop vite en besogne, et si c’était Nicolas qui demandait à Martine pardon pour les fautes de Ségolène. Vous imaginez …

« Pardonne-nous Seigneur, comme nous pardonnons » à celles et ceux qui nous ont offensés et ne nous soumets pas à la tentation de vouloir à tout prix renverser les puissants de leur trône. C’est fou comme l’Evangile et la politique font bon ménage depuis quelques temps. Je suppute que tous les anticléricaux vont fuir vers Olivier. Ah, Mon Dieu ! elle a de beaux jours devant elle…

Notre Europe !

Evangile du dimanche 17 mai 2009.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 15, 9-17)

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître.
 Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera.
Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.

Comme, comme, comme… mais c’est impossible Seigneur !

Toi, tu peux aimer comme le Père, vous ne faîtes qu’UN, tu es sans-cesse engendré par lui, de lui… Vous demeurez l’un en l’autre, un même amour vous uni.

Mais nous Seigneur ?

Tu nous demandes de rester fidèles à tes commandements, nos infidélités sont  là bien présentes…

Comment veux-tu que nous nous aimions comme tu nous aimes ! Toi tu as tout donné pour nous, tu t’es anéanti pour le salut des hommes, toi tu as donné ta vie, Comment veux-tu que nous allions jusque là ?

Et pourtant nous voyons des parents prêts à tout donner pour la vie de leur enfant, nous voyons de grands témoins  qui ont tout quitté pour se mettre au service des plus pauvres, nous voyons des hommes et des femmes, tous simples, dans nos quartiers vivre un vrai service pour leurs frères…

Oui, cela est possible et cela conduit à la joie, à la vie, au bonheur…

Tu es à l’initiative, tu es la source, c’est toi qui nous as choisi, c’est toi qui nous élèves, qu’est-ce que l’homme Seigneur pour que tu en prennes souci ?

Donne-nous ton Esprit, que nous puissions nous aimer en vérité, comme tu nous aimes.

Palestine !

Un pape au pied du mur, le mur de la haine. Les israéliens en sont restés à la loi du talion : œil pour œil, dent pour dent. Il faut imposer la paix par la force, se faire respecter par la suprématie des armes. Cette stratégie ne peut engendrer  que frustration, rancune, esprit de vengeance. Un jour le ver entrera dans le fruit et le minera de l’intérieur. L’érosion arrivera à miner ce mur comme a disparu le mur de l’Atlantique sur nos côtes, petit à petit rongé par la mer et le sable. Ceux qui érigent les murs disparaissent avant eux comme ce fut le cas pour les nazis et les soviétiques… le pire ennemi d’Israël n’est pas l’Iran mais lui-même lorsqu’il refuse d’entrer dans la logique de la négociation et de la paix. Reste que les symboles sont souvent plus forts que les armes, merci Benoît d’être allé au pied du mur, c’est là que l’on reconnaît le maçon, tu apportes ainsi ta petite pierre à la construction de la paix.

Mai.

J’aime ce mois de mai. Il n’y a pas plus consensuel que ce mois de printemps. Pour certains c’est le mois de Marie, à travers elle ce sont toutes les mamans qui sont à l’honneur.

Pour d’autres : « Il refleurira le joli mois de mai ». Ce beau slogan a un goût à la fois révolutionnaire et eschatologique, il est habité d’une espérance qui ne peut être démentie. Oui, Il reviendra, Il revient, Il est là… à toi mon ami de mettre le contenu de ton espérance dans ce : « Il », pour moi évidemment il s’agit d’une personne…

Pour d’autres encore : «  mai, fais ce qu’il te plaît », le mois de la liberté, celle de se sentir bien dans son corps, bien avec les autres, de bâtir des projets, des rêves fous, pour les prochaines vacances, pour demain…

Vive le joli mois de Mai !

Aryna.

Tu es née le 6 mai 2009, à la grande joie de ta maman, de ton papa et de ton grand frère Arya. Sois loué Seigneur pour ce cadeau béni ! Puissions-nous bâtir pour elle un monde de justice et de paix, au-delà des frontières et des religions.

Aryna tu es l’anse du panier, qui rejoint l’Iran et la France, l’Islam et le christianisme, l’orient et l’occident. Tu es le fruit de l’espérance, de la renaissance, tu es belle comme le jour, tu étincelles comme une étoile nouvelle dans le ciel d’Abraham.

« Qu’elle vive, qu’elle vive à jamais ! »

Lyon : le retour.

Pèlerinage sur les pas d’Antoine Chevrier, l’apôtre des pauvres. « je me suis décidé à suivre Jésus-Christ de plus prés ». Enfants, jeunes, adultes nous venons de vivre un temps fort à Limonest et à Lyon à la découverte du Prado.

Temps de convivialité, de connaissance, de fraternité, de prière qui vivifie la paroisse.

Simplicité toute pradosienne, dans l’accueil, dans l’étude  d’évangile dans les célébrations communes…

Salut Bruno,

Je reviens, comme après chaque pèlerinage, heureux de ces jours passés à découvrir des personnes et des lieux.
Saches que mes parents et moi même sommes très satisfaits de ce voyage, qui fût comme une bouffée d'air frais pour nous.
J'ai comme l'impression d'avancer petit à petit grâce à ces séjours, ces découvertes.

La messe de dimanche matin fût magnifique, les chants que tout le monde chante, les "amen" bien en cœur qui te font sourire (c'était bien cela?)
Beaucoup plus simple qu'une messe dans une cathédrale lors d'un jour saint mais tellement grande en pensées humaines et religieuses...

Merci encore à toi et à tes paroissiens pour ce très beau weekend-end !
A très bientôt, surement dimanche pour la messe !

Toutes mon amitié,

Manu

Pèlerinage.

Nous partons à 53 de tous âges, de la paroisse, en voyage-pèlerinage, sur les traces d’Antoine Chevrier et du Prado à Lyon.

Temps-fort annuel qui soude l’équipe, ravive les forces et nous ouvre à des horizons nouveaux. L’an dernier nous étions allés à Séez (voir les archives).

De quoi  enrichir le blog au retour !

Je porterai dans mon cœur et ma prière tous les lecteurs de ce blog, nombreux et souvent anonymes.

 

Raréfaction....

Et si les prêtres que nous sommes, disparaissaient à la manière des hannetons. Sans faire de bruit, un jour on se dira : «  mais au fait où sont-ils les prêtres de notre enfance, on les aimait bien, ils étaient souvent gentils, on a passé de bons moments avec eux, tu te souviens de l’abbé Boulanger, super, on l’appelait Gégé… ».

Et oui, ils sont disparus à la manière du petit commerce, bien utile le jour où il nous manque du sel à 22 heures,  «  mais que voulez-vous on vit avec son temps nous allons à l’hyper tous les mardis et nous remplissons le caddy pour la semaine…»

Allez Bruno, ne sombre pas dans le pessimisme, sinon les lecteurs de ton blog vont déserter,  une chose est sure, c’est que pour le moment chaque jour est pour toi un jour de joie, heureux de partager ta foi, ta recherche, ta prière avec des gens de tous âges, en quête de sens et d’absolu….

Mardi nous avons pris une journée de réflexion entre prêtres, vivement que des têtes blondes viennent nous rejoindre !… il y a du bonheur dans les près et dans les jardins des presbytères !

Ils sont partis sans bruit.

Joli mois de mai de mon enfance, pendant lequel les hannetons faisaient leur apparition sous le marronnier de la cours de récréation. Quel bonheur que de mettre un hanneton dans une boîte d’allumette et d’en faire son ami pour quelques heures, pour quelques jours.

Hélas, le hanneton a déserté nos cours de récréation, voilà plus de quarante ans que je n’ai plus aperçu le moindre hanneton. Que sait-il passé ? Qui a tué les hannetons ? Ils sont partis sur la pointe des pieds sans que personne ne s’en émeuve. Sans-doute  avaient-ils  des ennemis, et l’on a déversé sur eux bien des produits phytosanitaires, le massacre fut hélas, bien efficace. Les élèves d’aujourd’hui ne mettront plus de hannetons dans leur boite d’allumette.

Et si c’était l’homme qui disparaissait un jour, sans bruit de la planète, qui s’en inquiéterait ?

Protégeons-nous !

Nous voici donc affrontés à un nouveau danger : la grippe mexicaine. Il y a de quoi avoir peur, décidemment nous sommes mortels, après la grippe aviaire provenant sans-doute d’Asie, nous voici sur le continent américain. Etrange unité du genre humain, solidaire dans l’adversité. Nous connaissons à la minute prés le nombre de victimes, le nombre de cas probables, le nombre de cas avérés, c’est unique !  Comme quoi  nous pouvons être bons. Vous imaginez la même mobilisation face à des victimes de conflits armés ou de famine, il suffirait de remplacer la logistique de distribution du Tamiflu et des masques de protection, par du riz et des gilets pare-balles, les méchants seraient mis en quarantaine jusqu’au moment ou ils deviendraient inoffensifs.

Apparemment la pandémie est écartée, tout au moins pour le moment, tout cela risque de se réveiller à l’orée de l’hiver. Décidemment nous ne sommes pas encore en sécurité, nos nerfs finiront bien par craquer…

Bon, c’est dimanche, prenons un bol d’insouciance, c’est salutaire, ne croyez-vous pas ?

Il refleurira le joli mois de mai !

Un premier mai unitaire, voilà ce que nous allons vivre demain. Cela ne s’est plus déroulé depuis des années. Manifestation pacifique certes, mais occasion unique de montrer sa force et sa détermination, d’avoir le haut du pavé.

Je rêve d’une manifestation unitaire de tous les chrétiens : Baptistes et orthodoxes, méthodistes et évangéliques, luthériens, calvinistes et catholiques… tous sous la même bannière de l’Evangile. Le pape tenant d’une main l’évêque de Canterbury et  de l’autre le métropolite de Constantinople. Un même Credo : celui de Nicée, une même volonté d’agir ensemble pour plus de justice et de fraternité au service d’un même baptême.

Ce que les syndicats réussissent, nous devrions le réaliser. Evidemment nous n’avons pas un d’ennemi tout désigné, pas de patronat, pas de gouvernement à contester….

Mieux que cela nous avons le mal,  « le diviseur », le combat est difficile à mener car il est en chacun de nous. Bof ! Nous finirons bien par nous mettre d’accord, prenons ce mal en patience.

Temps de vacances , un espace pour la rencontre.

Temps-fort de profession de foi, super moment où l’Eglise prend un coup de jeune. Je suis enthousiaste de rencontrer cette jeunesse insouciante, aussi généreuse que les générations qui l’ont précédée.

Deux jours où nous nous plongeons dans l’Evangile, je suis soucieux de partager aux plus jeunes la rencontre avec le Christ, Dieu a un visage, c’est une personne, il désire dialoguer avec chacune et chacun d’entre-nous. Celui qui met sa confiance en lui ne sera jamais déçu.

Le Semeur est sorti pour semer, la semence tombe sur le chemin pierreux dans les ronces... sur la bonne terre !

A l’un de semer à un autre de moissonner.

Accolades !

L'ancien ministre socialiste Jack Lang a demandé lundi "à nos amis espagnols" d'excuser et de pardonner Ségolène Royal après les "excuses" qu'elle a elle-même formulées au président du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, pour des propos qu'aurait tenus Nicolas Sarkozy.

"Comment peut-on à partir de rumeurs non vérifiées et même infirmées par les participants à ce déjeuner s'adresser au chef de gouvernement espagnol au nom de la France?", a demandé M. Lang sur Europe1.

"C'est démesuré, disproportionné et surtout inadéquat", a-t-il ajouté, dénonçant un "faux pas" de Mme Royal.

"J'ai envie de dire à nos amis espagnols: excusez-la, pardonnez-lui!", a-t-il imploré, disant à M. Zapatero "toute la confiance que le peuple français, droite et gauche réunies, lui accorde".

Aujourd’hui Nicolas rencontre José Luis, que d’emphases, que de paraphrases, pour exprimer l’estime incommensurable que nous portons à l’Espagne et à son chef de gouvernement remarquable.

« Voyez comme ils s’aiment »

C’est sympa la politique, il y a tous les jours à boire et à manger….

L’irrespect !

Golestan et Korosh, sont un couple ami, d’origine iranienne, depuis septembre, ils habitent une maison à quelques pas de chez nous. Chez eux, il nous est demandé à l’entrée de retirer nos chaussures. Il en est ainsi dans leur culture. La maison est un sanctuaire de la vie privée, c’est le lieu de la prière, un espace « sacré ».

Cette semaine, par nécessité, d’autres amis ont eu besoin d’aller chez eux, ils ont refusé de se déchausser entraînant avec eux d’autres personnes qui ont adopté la même attitude. Qu’est-ce que cela t’inspire ami lecteur ?

Chez moi, c’est le dégoût !

Comment être adepte du Christ sans avoir une profonde vénération pour le « Mystère de l’Incarnation », en venant chez nous Christ s’est fait l’un des nôtres, adoptant nos coutumes, reprochant certes l’hypocrisie des pharisiens « parce qu’ils disent et ne font pas », reconnaissant dans les gestes de la femme pécheresse l’amour, la vénération  et la tendresse « regarde Simon tu ne m’a pas lavé les pieds, elle, le fait de ses larmes et les essuie de ses cheveux… », Hymne à la délicatesse.

Seigneur apprends-moi ce respect et cette délicatesse, heureux d’entrer dans la culture et l’intimité d’autrui, si celui-ci m’offre l’hospitalité…

Le non respect, c’est un viol, ne croyez-vous pas ?

place nette !

C’est Génial, « fini la loi de la jungle », c’est Mr Eric Besson qui est venu l’annoncer à Calais. Le problème des réfugiés devait disparaître il y a quelques années en rasant le hangar de Sangatte, l’espoir revient avec Mr Besson :  la jungle supprimée ; Calais retrouvera ses fastes et sa tranquillité d’Antan. Le régime des talibans s’étend au Pakistan, pays qui détient la bombe atomique, conséquence :  plus d’afghans chez nous, L’Erythrée est toujours une dictature que la jeunesse fuit pour ne pas être enrôlée dans l’armée, la Lybie arrêtera les pauvres érythréens  avant qu’ils ne mettent le cap sur l’Europe, la paix règne en Irak, le régime iranien n’a plus d’opposants, les Roms restent en Roumanie… Les hommes se sédentarisent, fini les grandes migrations d’Antan, chacun chez soi.

Le parking de Steenvoorde ferme  trois semaines, les érythréens vont ainsi disparaître de la Flandre maritime, fermons tous les parkings d’autoroute et la question sera résolue…

Hélas, il ne suffit pas de supprimer, d’exterminer, de nier les problèmes pour que ceux-ci se résolvent…

Eric Besson nous a promis plus d’humanité, nous allons voir….

Ils l'ont fait mourir !

Il y a trois jours de cela, La Voix du Nord publiait une petite enquête auprès de quelques lecteurs sans-doute triés sur le volet, pour leur demander ce que représentait Pâques pour eux : « la fête du chocolat, des œufs et des enfants… »

Voilà ce qu’il reste de la traversée de Moïse et de son peuple, de la libération d’Egypte, voilà ce qu'il reste de la Résurrection du Christ, un peu de chocolat et la joie de s’en mettre plein la panse. Oui vraiment Dieu est mort, nous l’avons mis dans le tombeau et la pierre bien lourde a été roulée dessus pour qu’on en parle plus…

Depuis que Dieu est mort, le monde va beaucoup mieux, plus de tabous, plus d’interdits, plus de guerre de religion…. Les hommes enfin s’aiment comme des frères !

Evangile du 12 avril, jour de Pâque !

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 20, 1-9)

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. »
Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là,
et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.
C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts.

 

La pierre est roulée, la croix est devenue porte ouverte pour le passage, la mort est vaincue, la vie s’ouvre à tous, Alléluia !

Témoins peu fiables : une femme pécheresse quelque peu infidèle, un trouillard, incapable d’assumer son amitié pour le condamné, un affectif quelque peu sentimental resté au pied de la croix. C’est sur leurs paroles que depuis des générations nous mettons notre confiance dans les mains du Nazaréen : « oui, cet homme est vraiment le Fils de Dieu ! »

Course entre deux hommes, l’un plus rapide laisse la primauté au second, il se penche, il voit, il entre, il regarde…. Et cela lui suffit : il vit, il crut.

Et cela lui suffit : quelques linges, le vide du tombeau, c’est bien peu…

Des paroles peu fiables, quelques signes ténus, cela serait-il suffisant pour croire, pour adhérer au message, pour partager la foi du centurion : « Cet Homme est vraiment le Fils de Dieu ».

A ces quelques signes, ils crurent. La rencontre avec le Ressuscité se fera plus tard… dans le groupe des apôtres rassemblés, sur la route d’Emmaüs, sur les bords du Lac : « La paix soit avec vous ! »

Camping !

Le Premier ministre italien Silvio Berlusconi a conseillé aux rescapés du tremblement de terre des Abruzzes hébergés provisoirement sous des tentes de "prendre ça comme un week-end en camping", sur la télévision allemande N-TV mercredi.

Les flots bleus, le club Med…. C’est le pied ! vive les tremblements de terre ! Vous quittez votre maison, votre appartement, vos 80 m² pour cause de séisme et vous vous retrouvez entr’amis dans un magnifique camping sous des toiles à la couleur bleu des mers du sud, c’est super !

Que demande le peuple, terminé le béton qui gâche nos paysages, retour à la vie naturelle, biologique, on vous prend en charge, les sanitaires sont pour tous, les charges sont partagées…

En fait, il y a chez Silvio comme une pointe de jalousie, vous ne pouvez savoir à quel point c’est déprimant de vivre dans les ors de la république, dans des palais froids, sans âme…

C’est qu’il rêve de 1520, notre Silvio, de ce temps béni où François 1° et Henri VIII d’Angleterre campaient à deux pas de ma terre natale entre Ardres et Guines. Je te propose mon cher Silvio d’organiser le prochain G20 sous la tente, tu verras Nicolas et Carla seront heureux de passer quelques nuitées à tes côtés, d’aucuns disent quand même que tu ronfles, cela risque d’être un peu gênant, ne crois-tu pas ?

Le problème pour tes compatriotes si chanceux,  c’est ce que ce beau week-end sous la tente risque de se prolonger quelques mois! Et si tu les invitais à venir chez toi, le camping des flots bleus se transformerait en vie de château, c’est génial pour les gens du peuple, n’est-ce pas ?

Ils en ont de la chance ces italiens, chez nous l’Elysée n’est accessible qu’une fois par an, il faut faire la queue, belles journées du patrimoine !

Au fil de la Lys !

 

 

 

O Béni-sois-tu Seigneur, Béni sois-tu pour l’eau !

 

 

Pour cette eau qui irrigue notre terre.

 

 

Pour sœur eau qui apaise notre soif,

 

 

 

Pour l’eau qui purifie,

 

Sortir Casqué !

La violence semble, de plus en plus, faire partie de notre quotidien. A Strasbourg, des casseurs saccagent  hôtel, pharmacie, et autre lieu public dans un quartier déjà déshérité, idem en Corse. A Bagdad en une seule journée : 34 morts… et pour clore le tout un tremblement de terre secoue l’Italie, on dénombre plus de 150 morts. Ailleurs dans les mers du sud, nous sommes revenus au temps des pirates…

Un instit fait une remarque à un élève, le père vient l’agresser à la sortie de l’école. Un jeune sort son flingue et tue plus de 18 élèves d’une même classe, papa faisait collection d’armes…

A chaque fois les victimes sont des innocents, des gens comme vous et moi, qui partaient au travail, revenaient du marché, s’en allaient de bon cœur gagner de quoi faire vivre la maisonnée, les uns rêvaient d’un temps de vacances, les autres simplement de l’heure du retour où ils embrasseraient femme et enfants, que sais-je ?

A la radio, que d’attaques contre les institutions, les gens d’Eglises, les autorités de toutes obédiences. Les médias, les commentateurs et les humoristes de tous poils s’en donnent à cœur joie.

« A mort, à mort, crucifie-le ! »

C’était hier ! C’est toujours aujourd’hui ! Et si demain, cela était différent !

Semaine Sainte.

Semaine sainte où nous entrons dans le mystère d’amour qu’est la mort-résurrection de Jésus. J’entre dans cette semaine en me faisant proche de Bernadette et de Jean qui  ont appris jeudi dernier le décès de leur aîné.  Jérôme, 30 ans est retrouvé décédé dans son appartement. Une autopsie doit avoir lieu, peut-être pas avant vendredi prochain, cela s’ajoute à la souffrance de toute la famille. Dépossédé de leur fils, de leur frère jusqu’au bout, il leur faut vivre cette semaine dans l’attente du corps de Jérôme et des funérailles qui suivront.

Perdre un enfant, le pire des déchirements pour une maman, un papa, avec des questions lancinantes : « Avons-nous fait ce qu’il fallait, on ne s’est pas assez dit que l’on s’aimait… »

Dépossession de l’amour, où l’on donnerait toute sa fortune pour être avec ceux que l’on aime…

En Jésus, Dieu a donné toute sa fortune pour être proche de ceux qu’il aime : c’est nous !

Nous n’aurons jamais assez de l’Eternité pour assimiler cet inimaginable, cet impensable. Seigneur, donne-moi de vivre ces jours avec intensité pour mieux annoncer la joie du Ressuscité de Pâques !

Dimanche de la Passion :

Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit, et le leur donna, en disant : « Prenez, ceci est mon corps. »
Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.
Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude.
Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'à ce jour où je boirai un vin nouveau dans le royaume de Dieu. »

 

 "après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »

 Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse.
Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Demeurez ici et veillez. »

Il disait : « Abba... Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! »

Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation : l'esprit est ardent, mais la chair est faible. »

 

 « Suis-je donc un bandit pour que vous soyez venus m'arrêter avec des épées et des bâtons ?

Les disciples l'abandonnèrent et s'enfuirent tous.

Le grand prêtre l'interroge de nouveau : « Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ? »
Jésus lui dit : « Je le suis, et vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. »

Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d'un voile, et le rouèrent de coups, en disant : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnèrent des gifles.

« Je ne connais pas l'homme dont vous parlez. »
Et aussitôt, un coq chanta pour la seconde fois. Alors Pierre se souvint de la parole de Jésus : « Avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois. » Et il se mit à pleurer.

 

 

ils crièrent de nouveau : « Crucifie-le ! »
Pilate leur disait : « Qu'a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »

 

Il était neuf heures lorsqu'on le crucifia.

 Les passants l'injuriaient en hochant la tête : « Hé ! toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »

Quand arriva l'heure de midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusque vers trois heures. Et à trois heures, Jésus cria d'une voix forte : « Éloï, Éloï, lama sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s'écria :

« Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu ! »

Tu te poses trop de question !

De l’argent à la pelle.  

 

 

C’est incroyable, le G20 se termine dans l’euphorie, nos dirigeants les plus importants de la planète ont trouvé de l’argent à la pelle qu’ils vont injecter dans les artères et les veines des circuits financiers de la Terre. Mais où ont-ils pu trouver ces milliards d’euros serait-ce que Barack, Nicolas, Lula ou Angéla dormaient sur des matelas de dollar sans qu’on le sache. Pourquoi ne pas doubler la mise pour éradiquer à tout jamais la pauvreté sur notre planète ? Comment comprendre que l’on nous disent qu’il n’y a plus d’argent dans le porte-monnaie de la France et que du jour au lendemain, par un coup de baguette magique les liasses de billets et les lingots d’or soient disponibles ? Serait-ce que les crédits revolving autrefois octroyés aux ménages le sont maintenant aux états ? Qui va payer ? Oui, tu vas me dire ami lecteur : « stop là Bruno, arrête d’empêcher le monde de tourner rond, demain sera un autre jour », Bien, bien, j’entre dans la danse, je me réjouis. Au fait les paradis fiscaux ne seront plus tout à fait ce qu’ils étaient, deviendraient-ils bientôt un enfer pour ceux qui ont quelques réserves à mettre à l’abri ? « Tu Rêves, Bruno ».

Vive l'anticyclone !

Tailler, bêcher, nettoyer, sarcler, scarifier mais aussi planter, semer…

Le printemps est là, les jardiniers amateurs se sentent avoir des ailes. Il faudra néanmoins se méfier des gelées, point n’est besoin de trop se presser, il faut attendre le moment propice, Pancras et ses copains n’ont pas encore dit leur dernier mot…

La nature nous pousse en avant, comment ne pas espérer avec elle : les fêtes de Pâques inaugurées par le dimanche des rameaux vont nous plonger dans ce mystère de la mort et de la vie, l’arbre mort va refleurir !

Nous venons de greffer un prunier sur un  bel abricotier, suspense, le greffon va-t-il nous offrir  quelques bourgeons prometteurs… je pense à toutes ces personnes qui attendent un donneur qui pour un rein, qui pour de la moelle, un cœur ou un poumon avec l’angoisse au ventre que cette greffe prenne.

Seigneur que ta Pâque soit la fête de l’espérance, que tous ceux qui attendent un surplus de vie soient comblés de ta grâce !

Vite Bruno le jardin t’attend ! Celui qui embellit le presbytère, mais bien plus encore ce peuple qui t’est confié, là encore il faut amender, tailler, encourager… jusqu’au temps de la récolte

Des profondeurs, je crie vers toi Seigneur !

 

Voici une dépêche de l’AFP, parmi tant d’autres, aujourd’hui 31.03.09.

 

300 immigrés clandestins disparus en mer au large de la Libye

Environ 300 immigrés clandestins sont portés disparus en mer suite au naufrage lundi de trois embarcations au large de la Libye, a indiqué l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), citant des sources diplomatiques à Tripoli.

Le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni a affirmé lundi que l'immigration clandestine en provenance des côtes libyennes devrait cesser le 15 mai avec l'entrée en vigueur des patrouilles communes italo-libyennes.

Dans le cadre d'un accord d'amitié entre l'Italie et la Libye, signé en août 2008, les autorités de Tripoli se sont engagées à renforcer la lutte contre l'immigration clandestine, notamment à travers des patrouilles mixtes en mer.

Qu’est-ce qui fait fuir ces milliers de personnes, au risque de leur vie ? De quel Paradis sont-ils en quête ? A quel enfer désirent-ils échapper ?

Hier, recevant un couple bcbg pour la préparation au mariage, j’abordais le thème de la solidarité. Y aura-t-il dans votre budget un petite part pour le partage ?

« Ce n’est pas notre truc » m’ont-ils répondu.

Loué sois-tu Seigneur, pour tous ceux et toutes celles qui au-delà de l’égoïsme, parfois à la limite de la légalité, accueillent, partagent, soulagent…

La terre est à tous ! Nous avons eu la chance d’être nés au bon endroit, de cela sans aucun doute il nous faudra rendre des comptes, ne pensez-vous pas ?

"Il fait beau!" a déclaré Benoît XVI

A son retour à Rome, par une belle après-midi ensoleillée, le Pape aurait confié à une journaliste : "Il fait beau aujourd'hui !" Ces propos ont aussitôt soulevé dans le monde entier une immense émotion et alimentent une polémique qui ne cesse de grandir.

Quelques réactions :

Le maire de Bordeaux : "Alors même que le pape prononçait ces paroles, il pleuvait à verse sur Bordeaux ! Cette contre-vérité, proche du négationnisme, montre que le pape vit dans un état d'autisme total. Cela ruine définitivement, s'il en était encore besoin, le dogme de l'infaillibilité pontificale !"

Le Grand Rabbin de France : "Comment peut-on encore prétendre qu'il fait beau après la Shoah ?"

Le titulaire de la chaire d'astronomie au Collège de France : "En affirmant sans nuances et sans preuves objectives indiscutables qu'il "fait beau aujourd'hui", le pape témoigne du mépris bien connu de l'Église pour la Science qui combat ses dogmes depuis toujours. Quoi de plus subjectif et de plus relatif que cette notion de "beau" ? Sur quelles expérimentations indiscutables s'appuie-t-elle ? Les météorologues et les spécialistes de la question n'ont pas réussi à se mettre d'accord à ce sujet lors du dernier Colloque International de Caracas. Et Benoît XVI, ex cathedra, voudrait trancher, avec quelle arrogance ! Verra-t-on bientôt s'allumer des bûchers pour tous ceux qui n'admettent pas sans réserve ce nouveau décret ? "

L'Association des Victimes du Réchauffement Planétaire : "Comment ne pas voir dans cette déclaration provocatrice une insulte pour toutes les victimes passées, présentes et à venir, des caprices du climat, inondations, tsunamis, sécheresse ? Cet acquiescement au "temps qu'il fait" montre clairement la complicité de l'Église avec ces phénomènes destructeurs de l'humanité, il ne peut qu'encourager ceux qui participent au réchauffement de la planète, puisqu'ils pourront désormais se prévaloir de la caution du Vatican."

Le Conseil Représentatif des Associations Noires : "Le pape semble oublier que pendant qu'il fait soleil à Rome, toute une partie de la planète est plongée dans l'obscurité. C'est là un signe intolérable de mépris pour la moitié noire de l’humanité!"

L'Association féministe Les Louves : "Pourquoi "il" fait beau et pas "elle" ? Le pape, une fois de plus s'en prend à la légitime cause des femmes et montre son attachement aux principes les plus rétrogrades. En 2009, il en est encore là, c'est affligeant !"

La Ligue des Droits de l'Homme : "Ce type de déclaration ne peut que blesser profondément toutes les personnes qui portent sur la réalité un regard différent de celui du pape. Nous pensons en particuliers aux personnes hospitalisées, emprisonnées, dont l'horizon se limite à quatre murs ; et aussi à toutes les victimes de maladies rares qui ne peuvent percevoir par leurs sens l'état de la situation atmosphérique. Il y a là, sans conteste, une volonté de discrimination entre le "beau", tel qu'il devrait être perçu par tous, et ceux qui ressentent les choses autrement. Nous allons sans plus tarder attaquer le pape en justice."

A Rome, certains membres de la Curie ont bien tenté d'atténuer les propos du pape, prétextant son grand âge et le fait qu'il ait pu être mal compris, mais sans succès jusqu'à présent.

Réaction postée sur notre site par l'écrivain François Garagnon 

 

Attention, ne pas lire cela au premier degré,

l'auteur de ce texte a repris les interventions de toutes ces personnalités à la suite de la parole du pape sur le préservatif et les a transformés en mettant d'autres paroles fictives dans la bouche de Benoît XVI sur le beau temps...

finalement pour ceux qui lisent cela au premier degré c'est un poisson d'avril avant l'heure.

bien fraternellement

Bruno

Evangile du dimanche 29 mars.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 12, 20-33)

 Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque,
quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
Philippe va le dire à André ; et tous deux vont le dire à Jésus.
Alors Jésus leur déclare : « L'heure est venue pour le Fils de l'homme d'être glorifié.
Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit.
Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle.
Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera.
Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? - Mais non ! C'est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l'ai glorifié et je le glorifierai encore. »
En l'entendant, la foule qui se tenait là disait que c'était un coup de tonnerre ; d'autres disaient : « C'est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n'est pas pour moi que cette voix s'est fait entendre, c'est pour vous.
Voici maintenant que ce monde est jugé ; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors ;
et moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. »
Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

Et voici que des païens demandent à voir Jésus.

Depuis la venue des mages, depuis sa rencontre avec la syro-phénicienne, nous savons que le salut que Jésus apporte est pour tous. Le peuple juif était le prélude de cet amour miséricordieux que Dieu veut pour toute l’humanité.

Cet amour est manifesté par sa mort-Résurrection : son « heure tant attendue ».

Jésus devient ce grain de blé moulu qui produit cent pour un. Là est le bon placement !

Là sera le bon serviteur qui met ses pas dans ceux de son Maître.

« Ce n'est pas pour moi que cette voix s'est fait entendre, c'est pour vous.»

Qui aura des oreilles pour entendre ?

Seigneur, je m’attache à toi, puisses-tu attirer à toi tous ceux et toutes celles qui ont faim de paix et de justice !

La Lys.

Connaissez-vous cet affluent de l’Escaut qui prend sa source à Lisbourg  à l’altitude de 114,7m ? Il  draine une vaste plaine d'effondrement tectonique : la plaine de la Lys remarquablement plane, qui constitue un des pays de la Flandre française. Il se jette dans l’Escaut à Gand à 4,45 m d'altitude, après un parcours de 195 km, dont 85 km en France et 24,6 km en mitoyenneté d’Houplines à Menin avec la Belgique.

Aire le reçoit avec beaucoup de charme, la Laquette elle-même enrichie du Surgeon et du Mardyck vient au cœur de notre ville le rejoindre. Ainsi Aire sur la Lys peut depuis des siècles trouver richesse de cette eau venue fertiliser ses terres.

Ami lecteur, pourquoi aller chercher au-delà des frontières des lieux de villégiature aussi apaisants que les rives de la Lys. Crois-moi, quelle que soit la météo,  il y a chez nous de quoi vivre quelques jours de bon repos, et tu comprendras mieux encore pourquoi les femmes et les hommes d’ici sont si attachants.

A bientôt de t’y rencontrer.

Où Vas-tu ?

Evolution du temps nécessaire à la récolte d’un hectare et d’un quintal de blé au cours des cinquante dernières années.

 

Paramètre	1950	1960	1970	1990	2000
Temps pour récolter un hectare	100h	70h	12h	3h30	2h30
Rendement de la parcelle	20q/ha	30q/ha	45q/ha	80q/ha	90q/ha
Temps pour récolter un quintal	5h	2h20	16min	160s	100s

  

Sachant qu’au début du siècle dernier les rendements en France stagnaient à 13,6 quintaux à l’hectare.

 

Mettre 100 secondes là où cinquante ans plus tôt il en fallait 1800. Quelle formidable accélération, unique dans l’histoire de l’humanité mais avec 90% de main d’œuvre en moins. Ces chiffres nous donnent le vertige. Pendant des siècles il a fallu une même somme de travail pour produire ce quintal de blé, en cinquante ans la courbe de productivité est devenue tellement exponentielle qu’elle ne peut que nous donner le vertige. Où allons-nous ?

 

Il faut si peu de main-d’œuvre qu’un petit cercle d’initiés s’octroie la quasi-totalité de la plus-value pendant que le reste de l’humanité doit se contenter des miettes. 3 millions deux cent mille euros, simplement comme prime de départ, pour une seule personne dans une entreprise qui en compte des milliers ! Cà ne vous donne pas le tournis ? Là encore c’est comme l’Euro million des milliers paient pour qu’un seul retire le gros lot ! J’aimerai entendre le prophète Isaïe crier au scandale.

 

Si tu partages le pain que Dieu te donne,
Avec celui qui est ta propre chair,
La nuit de ton amour sera lumière de midi,
La nuit de ton amour sera lumière de midi.
Alors, de ton cœur, pourra sourdre une eau vive,
L´eau vive qui abreuve la terre de demain,
L´eau vive qui abreuve la terre de Dieu.

 

Trop c’est trop !

Comment peut-on informer, conscientiser, donner une opinion sans-cesse par la polémique et par l’amalgame. C’est ce que font nos radios et nos télévisions publiques du matin au soir. Moi qui suis un fidèle auditeur de France Inter et de France info, ainsi que des journaux télévisés sur les chaînes publiques, je suis meurtri par l’image caricaturale qui est sans-cesse colportée  de notre Eglise. Vous me direz que je tombe souvent moi-aussi dans le panneau à travers ce blog qui se veut justement un billet d’humeur.

Certes, mais si je lis le canard enchainé ou Charlie hebdo je me pourlèche de ce qui est dénoncé, à contrario je ne supporte pas  que les journaux généralistes utilisent les mêmes méthodes. Nous sommes sans-cesse en présence du Bébête show. Faire l’amalgame entre la réintégration du « négationniste » Williamson, de l’excommunication par un évêque brésilien d’une maman et des médecins, et des propos un rien provoquant du pape sur le préservatif, ce n’est pas honnête ! les contextes et les délits sont différents, une fois de plus l’Eglise catholique a montré sa diversité, les chrétiens ne sont pas des moutons aux ordres d’un chef, ils sont sans-cesse renvoyés à leur conscience, nombre d’évêques ont pris la parole pour dénoncer et dire leurs désaccords, les chrétiens sont engagés dans bon nombre d’associations pour lutter contre la misère et le SIDA, pourquoi mettre sans-cesse en porte à faux les catholiques et donner une image ringarde et désuète de l’Eglise ? Comment a-ton rapporté les propos de Benoît XVI sur la corruption et ses invectives courageuses pour que les dirigeants africains s’occupent un peu plus de la lutte contre la pauvreté, pour que l’Occident n’oublie pas de soutenir l’Afrique ?… Allez voir si nos hommes politiques en font autant lors de leurs voyages africains.

Que d’hypocrisie ! « Les hommes ont préféré les ténèbres  à la lumière» dit St Jean dans l’Evangile d’Hier.

Bouge ta planète.

Superbe fête que celle qui a rassemblé hier la jeunesse de nos paroisses. Avec le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement. Belle sensibilisation à ce qui se vit au Nicaragua, le tout dans une ambiance de joie et de bonheur, sous un magnifique soleil printanier. Merci à celles et ceux qui œuvrent pour de telles réalisations.

         

A votre service 24h/24, 7j/7.

Il est 21h45, le téléphone sonne, étonné, inquiet de recevoir une mauvaise nouvelle, à une heure aussi tardive je décroche. « Monsieur, ici Médiamétrie, accepterez vous de répondre à nos questions, c’est pour une enquête ? »

« Non madame, à cette heure ci je ne réponds plus aux questions, excusez-moi ! »

« Mais, ce sont mes horaires de travail, me répond  la gentille voix féminine au bout du fil… »

« Que sais-je ! Excusez-moi madame, je ne désire plus être dérangé à cette heure-ci ! »

Jour de grève générale, alors que France Inter m’envoie des messages répétitifs pour me dire qu’à cause de cette journée de grève nationale, ma radio est dans l’impossibilité de m’offrir les émissions habituelles, une voix venue de je ne sais où, peut-être de Tunisie ou de Bombay est payée pour me poser des questions, pour me sonder à 21h45, comme on prend la température avant d’aller au lit. Il s’agissait peut-être de s’informer de ce que je pense de la politique de Mr Sarkozy, de prendre mon pouls, de savoir si la fièvre monte dans la France d’en bas, ou tout simplement de savoir si je ronfle la nuit et si je me soigne.

Nous vivons une époque formidable ! Souvent passionnante mais au prix d’une tranquillité qui se fait rare. Madame si mon opinion vous intéresse, allez donc consulter mon blog ! Trêve de plaisanterie, il est temps d’aller dormir !

Evangile du dimanche 22 mars

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 3, 14-21)

  De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l'homme soit élevé,
afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle.
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ;
mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu. »

 

 

Tu es notre étendard, notre fierté, Toi qui a refusé tout pouvoir tu t’es élevé par un geste d’amour inouï, dépouillé de tout, offrande du Père pour le salut du monde. Ce pain, cette coupe que j’élève au-dessus du peuple en chaque eucharistie devient sacrement de cet amour qui part de nos pieds pour s’élever au-dessus de chacune et chacun d’entre-nous et se répandre sur toute l’humanité. Vie offerte, vie donnée, qui éclate en nous.

Tu nous demandes une seule chose : la confiance.

Que nous mettions notre Esperance en Toi, en Ta Parole.

Comment refuser cela ? Toi qui ne viens pas pour nous juger, pour nous condamner, mais simplement pour nous aimer, comme personne ne sait aimer. Aimer au-delà de l’Amour.

Tu es la Lumière, étincelante qui mets en valeur chaque recoin de nos existences, rien ne reste dans l’ombre.On peut comprendre que nous préférions les ténèbres, honteux que nous sommes depuis l’origine de notre nudité, car nous connaissons mieux que quiconque, notre péché, nos maladresses et nos trahisons… Mais pourquoi avoir peur, puisque tout nous est donné, offert, Tout vient de Toi ?

Que cette journée soit une action de grâce en ton honneur, Seigneur ! Que ma vie chante à tout instant tes merveilles !

L’avion ne te réussit pas !

Dans l'avion qui le menait dans la capitale camerounaise depuis Rome, le pape a estimé que l'on ne pouvait "pas régler le problème du sida", pandémie dévastatrice en Afrique, "avec la distribution de préservatifs". "Au contraire (leur) utilisation aggrave le problème", a-t-il affirmé.

L’Evangile, tout l’Evangile, rien que l’Evangile. Notre monde a faim de cette Parole, face à la désespérance, à l’injustice, face aux égoïsmes, aux corporatismes de tous poils. Benoît, vous qui êtes un théologien hors-pair, vous qui nous parlez comme personne de notre Dieu Amour, Espérance, c’est cela que l’on attend de vous. Pourquoi éprouvez-vous le besoin de parler de ce que vous ne connaissez-pas ? (du moins, je l’espère), laissez cela à d’autres ? Etes-vous sûr de défendre la Vie quand vous dites cela ? Je crois vraiment que depuis Humanae Vitae, bon nombre de catholiques mènent leur vie selon leur conscience et que celle-ci s’est émancipée de la pensée vaticane. Il serait grand temps d’en faire le bilan, la morale incomprise détourne et éloigne de l’Evangile,  c’est un fait, combien de couples confrontés à la contraception, à la fécondation in-vitro, au divorce… ont pris la poudre d’escampette ? Ce n’est pas de la sacro-sainte morale qu’ils se sont éloignés mais de la fréquentation de l’Ecriture tout simplement.

Vôtre Parole, Benoît, la mienne, celle de tout homme d’Eglise s’en trouve discréditée, et vous en remettez une couche alors qu’on est  encore sous le choc des maladresses vaticanes pour l’intégration d’évêques qui remisent au panier le dernier Concile Vatican II ou pour soutenir l’affreux successeur de Don Helder Camara.

S’il vous plaît, saint Père Benoît chantez nous la chanson de Jésus, oui parlez-nous de l’Evangile, de tout l’Evangile mais rien que de l’Evangile. Merci !

Pardon !

Combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.

S’il y a un mot incontournable pour les disciples du Christ c’est bien celui de « pardon ». « Pardonne-nous comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Disciples de Celui qui sur la croix pardonne à ses bourreaux.

Insupportable dans bien des cas, dans bien des crimes ! Dans le mot pardon il y a celui de « Don », cadeau gratuit, inimaginable, inattendu qui prends l’autre à contre-pied au point de le désorienter, de le désarçonner, de lui faire perdre toute certitude, de faire du neuf avec l’ancien… tu n’es plus le même, tu es autre….

Sans pardon c’est la barbarie qui fait loi. Mais le pardon ne peut exister que dans un état de droit qui recherche à tout moment la justice, qui protège le faible contre le puissant, qui réajuste à tout moment les inégalités. S’il nous faut pardonner sans-cesse, 77 x 7, il nous faut à tout moment rechercher le droit et la justice … c’est à ce prix que nous ferons jaillir la vie !

Ainsi va la vie !

Le soleil et un peu de chaleur sont au rendez-vous, tôt le matin les oiseaux gazouillent, tard le soir les chats du quartier braillent à la manière des bébés en pleurs, les jonquilles et les pâquerettes sont de sortie….

Il n’y a pas à dire, c’est le printemps !

 

Emmaüs vient de déverser des tonnes de matelas à Paris, de nombreuses familles risquent dés aujourd’hui d’être vidées de leur logement, Mme Boutin prétend que nenni, c’est la crise !

 

Notre abbé a taillé ce matin ses hortensias, raboté les haies, c’est le printemps !

 

Le président du Soudan, renvoie toutes les ONG de son pays, quelles en seront les victimes ! C’est ignoble !

 

A Madagascar, deux petits jeunes se chamaillent le siège de président, c’est inique !

 

Cet après-midi, notre abbé réunit les collecteurs du denier de l’Eglise, on pressent une baisse, c’est inquiétant !

 

Hier, chez Didier et Véronique, petit repas en famille avec tonton et tante, retrouvailles, les enfants nous enchantent de leurs dons, de leur vitalité, c’est du bonheur !

 

Hier les enfants étaient nombreux à Rebecques pour « Parole en fête », c’est réconfortant !

 

Daniel vient, cet après-midi, tailler nos arbres fruitiers, c’est passionnant !

Cela n’arriverait pas, si les femmes étaient admises !

Connaissez-vous cette  histoire, d’un évêque condamné à mort ?

On l’amène devant le peloton d’exécution,

On vise le cœur, l’évêque reste debout,

Evidemment, il n’avait pas de cœur !

On vise , la tête, rien n’y fait notre évêque est toujours stoïque,

Evidemment, il n’avait pas de tête !

On vise la mitre, et notre évêque s’écroule !

Tout était dans la mitre !

Je crois en L’Eglise une, sainte, catholique et apostolique…

Hier, un paroissien, choqué par l’actualité récente de la levée de l’excommunication des évêques  lefebvristes dont  Mr Williamson, négationniste,  outré par l’évêque de Recife excommuniant cette jeune maman de 9 ans, sa mère et les médecins….  me disait être dans l’incapacité de dire aujourd’hui dans le Credo ce qui concerne l’Eglise.

A contrario,  je pense que beaucoup de fidèles  ont une dévotion idolâtre de l’Eglise-institution, du rôle de la papauté et de Rome…

Nous sommes un peuple de pécheurs, depuis toujours, et le miracle c’est que Jésus fait confiance à « ce petit troupeau »,il nomme à sa tête un piètre apôtre en la personne de Pierre à qui il redonnera par trois fois sa confiance alors que celui-ci trois fois l’a renié, sans doute pour remiser à tout jamais toute idolâtrie institutionnelle.

Avoir une connaissance de l’histoire de l’Eglise permet d’acquérir le recul nécessaire, et je garde avec délectation les cours de Paul Christophe au séminaire. Les écrits, les admonestations, les bulles des papes aux cours de ces 20 siècles  n’ont pas toujours était habités d’une profondeur évangélique ou d’une clairvoyance limpide : le fameux syllabus de Pie IX en 1864 en est un exemple tristement célèbre, d’autres écrits plus loufoques sur l’interdiction de se déplacer en soutane sur un vélocipède ou de participer à la chasse n’ont à souffrir que du rire  et de la dérision  qu’ils provoquent….

C’est sans équivoque que chaque jour je célèbre l’Eucharistie uni à notre pape Benoît et à mon évêque Jean-Paul, cela ne me donne pas de boutons. Ils sont pécheurs comme moi, ils ont une responsabilité lourde sur les épaules, que je n’ai pas. Petit curé de campagne à Aire sur la lys, j’ai une liberté de parole qu’ils doivent m’envier et l’un et l’autre.

Quelques mois après mon ordination, l’abbé Jean Sément me disait : « Bruno on ne donne pas sa vie à une institution aussi belle qu’elle soit mais à une personne et en l’occurrence pour nous prêtres, nous accrochons nos existences au Christ ».  Merci Jean pour ce conseil qui  m’a rendu infiniment heureux jusqu’aujourd’hui dans ma vie de prêtre.

Notre pape écrit à ses frères évêques :  « Parfois on a l’impression que notre société a besoin d’un groupe au moins, auquel ne réserver aucune tolérance ; contre lequel pouvoir tranquillement se lancer avec haine. Et si quelqu’un ose s’en rapprocher – dans le cas présent le Pape – il perd lui aussi le droit à la tolérance et peut lui aussi être traité avec haine sans crainte ni réserve. »

Nous acceptons d’être des pécheurs, nous acceptons de n’avoir qu’une vue partielle mais nous exigeons d’avoir le droit d’exprimer notre point de vue, tout le monde sait qu’aujourd’hui le Vatican subit des pressions énormes de certains lobbies traditionalistes et que la majorité du peuple de Dieu n’est pas écouté. Mais c’est formidable de voir comment le pouvoir éloigne et rend sourd. Alors que j’étais vicaire épiscopal, mon évêque disait : « c’est incroyable, lorsque je me déplace je n’entends pas les mêmes choses que vous. Alors que nous nous apprêtions à lui faire part de critiques entendues, celui-ci prenait les devants pour nous dire qu’il n’avait reçu que des mails louangeurs. A la manière de Benoît XVI qui conclue sa lettre en disant : « Je voudrais ainsi remercier de tout cœur tous ces nombreux Évêques, qui en cette période m’ont donné des signes émouvants de confiance et d’affection et surtout m’ont assuré de leur prière. Ce remerciement vaut aussi pour tous les fidèles qui ces jours-ci m’ont donné un témoignage de leur fidélité immuable envers le Successeur de saint Pierre. Que le Seigneur nous protège tous et nous conduise sur le chemin de la paix ! »

Où est l’erreur ? Aurions-nous torts de ne pas faire partie de ce lot louangeur ?

une fois de plus, merci Bruno Frappat !

aujourd'hui sur son blog :

Eglise

Respirons un peu, après cette "bronca". Comme après l'orage, laissons le ciel se dégager et sa chance à l'air pur, vivifiant. Voici donc cette fillette brésilienne et sa mère entourées - de loin mais même le lointain est le prochain - d'une sorte de soulèvement de l'amitié, de la tendresse et de la compassion. Qui sait? cela les aidera peut-être pour la suite. Tournons maintenant tout cela positivement, si c'est possible. Disons que nous avons dit ce que nous avions à dire. Avec nos mots, nos tripes, nos convictions, nos expériences, notre "expertise en humanité", notre sainte colère aussi. Cessons d'attaquer des personnes nommément désignées et dont il ne nous appartient pas de diriger les consciences même si elles ne se privent pas de tenter de le faire vis-à-vis des autres. C'est le Carême, une épreuve, un tunnel dont nous verrons le bout. L'actualité a décidément des allures de carême. Et dans l'Eglise on voit avec étonnement que certains s'emploient à nous en dégoûter. Ils n'y parviendront pas. La meilleure façon de les démentir, c'est de ne céder à aucun découragement. Car il faudra être là, au moment où la lumière poindra. L'Eglise, hélas! en a vu d'autres. L'Eglise, heureusement, en a vu d'autres. 

 

http://blogfrappat.la-croix.com/

Respirons un peu, après cette "bronca". Comme après l'orage, laissons le ciel se dégager et sa chance à l'air pur, vivifiant. Voici donc cette fillette brésilienne et sa mère entourées - de loin mais même le lointain est le prochain - d'une sorte de soulèvement de l'amitié, de la tendresse et de la compassion. Qui sait? cela les aidera peut-être pour la suite. Tournons maintenant tout cela positivement, si c'est possible. Disons que nous avons dit ce que nous avions à dire. Avec nos mots, nos tripes, nos convictions, nos expériences, notre "expertise en humanité", notre sainte colère aussi. Cessons d'attaquer des personnes nommément désignées et dont il ne nous appartient pas de diriger les consciences même si elles ne se privent pas de tenter de le faire vis-à-vis des autres. C'est le Carême, une épreuve, un tunnel dont nous verrons le bout. L'actualité a décidément des allures de carême. Et dans l'Eglise on voit avec étonnement que certains s'emploient à nous en dégoûter. Ils n'y parviendront pas. La meilleure façon de les démentir, c'est de ne céder à aucun découragement. Car il faudra être là, au moment où la lumière poindra. L'Eglise, hélas! en a vu d'autres. L'Eglise, heureusement, en a vu d'autres. 

 

http://blogfrappat.la-croix.com/

pour quelques évêques qui n'ont rien sous la mître, un autre nous redonne espérance, Merci Mgr Patenôtre !

Communiqué de la Mission de France

L’évêque de la Mission de France et son Conseil s’associent à la protestation de nombreux catholiques contre la décision de l’archevêque de Récife, au Brésil, d’excommunier une mère et des médecins ayant décidé un avortement pour une fillette de 9 ans violée par son beau-père.

Bien sûr l’avortement est un acte de mort ; il inscrit dans la chair de celles qui l’ont vécu des blessures qui ne se fermeront peut-être jamais. Mais comment se peut-il que devant un tel drame, l’Église se soit manifestée pour juger et condamner plutôt que pour entrer en compassion et reconduire vers la vie ? Comment faire fi de la pratique pastorale traditionnelle de l’Eglise catholique qui est d’écouter les personnes en difficulté, de les accompagner et, en matière morale, de tenir compte du « moindre mal », en particulier dans les situations dramatiques et les cas extrêmes.

Quand on invoque la « loi de Dieu », comment oublier la tendresse de Jésus : « soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » ?

Cette décision abrupte d’excommunier est inacceptable. Elle ne tient compte ni du drame vécu, ni du danger physique et moral encouru par cette enfant.

Nous le disons de toutes nos forces, en ce monde blessé, il nous faut faire surgir des attitudes d’espérance plutôt que d’enfermer dans des condamnations qui trahissent les chemins compatissants de l’amour miséricordieux.

Nous le disons fermement à tous ceux qui sont troublés, nous ne nous reconnaissons pas dans cette mesure et nous demandons qu’elle soit levée le plus vite possible.

Mgr Yves Patenôtre, évêque de la Mission de France et son Conseil.

Evangile du dimanche 15 mars.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 2, 13-25)

Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem.
Il trouva installés dans le Temple les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. »
Ses disciples se rappelèrent cette parole de l'Écriture : L'amour de ta maison fera mon tourment.
Les Juifs l'interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? »
Jésus leur répondit : « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. »
Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
Mais le Temple dont il parlait, c'était son corps.
 Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Pendant qu'il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en lui, à la vue des signes qu'il accomplissait.
Mais Jésus n'avait pas confiance en eux, parce qu'il les connaissait tous
et n'avait besoin d'aucun témoignage sur l'homme : il connaissait par lui-même ce qu'il y a dans l'homme.

 

Passage étonnant que celui-ci dans l’Evangile, nous imaginons mal Jésus agir avec une certaine violence, « se fabriquer un fouet », « chasser », « jeter par terre », « renverser »… voilà des termes de combat qui ne sonnent pas bien avec « heureux les artisans de paix », « debout, lève-toi »…

Jésus vient de poser son premier signe, celui du mariage à Cana. « Mon heure n’est pas encore venue », cette heure de sa mort-résurrection où tout sera accompli, où le vin nouveau viendra abreuver les gorges asséchées, où Dieu viendra combler nos manques, de son amour.

« Mon Heure n’est pas encore venue », nous sommes dans le temps du combat, les forces du mal se sont « installées » là où Dieu a planté sa tente : certes, le Temple de Jérusalem, mais surtout le cœur, la vie de l’homme. La violence est avant tout celle de ceux qui exploitent, avilissent, trafiquent…  hier s’ouvrait en France le premier procès  concernant deux personnes usant du tourisme sexuel…

Jésus vient remettre le monde à l’endroit, c’est un combat, qui se vit dans une Passion, dans les larmes et le sang, nous sommes loin du petit Jésus doux et ouaté… il nous faut nous aussi sortir de notre sommeil, nous faire violence, pour remettre à l’endroit tout ce qui abime notre identité de fils et filles de Dieu. Il nous faut chasser de nos vies cet appât du gain, du toujours plus, cette course effrénée à la consommation, tout ce qui relève du trafic, tout ce qui abime notre corps : « temple de l’Esprit »…

Jésus « connaît ce qu’il y a dans l’homme », cela ne fait qu’amplifier cet amour dont nous sommes les bénéficiaires, malgré tout, Dieu nous aime passionnément, Jésus ira au bout du don de lui-même pour nous extraire de ce mal qui nous abime….